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Algérie / France

Affaire Mecili : Alger menacerait Paris de représailles

par  RFI

Article publié le 13/12/2008 Dernière mise à jour le 13/12/2008 à 10:40 TU

Le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci.(Photo : Alberto Pizzoli/AFP)

Le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci.
(Photo : Alberto Pizzoli/AFP)

Indignée par la situation de son diplomate Mohamed Ziane Hasseni, Alger laisse poindre le risque d'une crise diplomatique avec Paris. Il est depuis 4 mois sous contrôle judiciaire en France pour complicité d'assassinat, le 7 avril 1987, de l'opposant Ali Mecili, à Paris. L'Algérie se dit indignée et exaspérée par le sort de ce haut fonctionnaire et estime que cette affaire ne favorise pas un climat de sérénité entre les deux pays. Elle demande un dénouement rapide. Paris précise qu'il s'agit d'une procédure judiciaire sur laquelle le gouvernement n'a pas de prise. 

Entre l’Algérie et la France, la tension monte. En effet, Paris s’exposerait à des représailles économiques, à cause du diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, placé sous contrôle judiciaire en France, depuis bientôt quatre mois, dans le cadre du dossier de l’assassinat en 1987, de l’avocat, Ali Mecili.

C’est du moins ce qu’avance le quotidien privé francophone L’Expression. Citant des sources autorisées, ce journal écrit que : « La France risquerait de perdre certains marchés ». Selon L’Expression, « Les contrats d’attribution seraient sur le point d’être gelés et concédés à d’autres entreprises européennes ».

Tout en employant le conditionnel, ce journal indique que les contrats, qui pourraient être remis en cause, sont relatifs à des projets d’infrastructure et de gros œuvre. Ces menaces dont se fait l’écho, le quotidien L’Expression, surviennent après les déclarations des ministres des Affaires étrangères, Mourad Medelci et de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbas.

Le premier avait estimé que ce diplomate, Mohamed Ziane Hasseni, était otage de la France ; le second avait menacé la France des pires représailles en affirmant également : « Il n’y aura pas de procès car le diplomate algérien est innocent ».