Article publié le 15/12/2008 Dernière mise à jour le 15/12/2008 à 06:25 TU
Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
La prolongation de la trêve est dans l'intérêt du Hamas et de l'Etat d'Israël. La quasi-totalité des journaux israéliens commentent abondament cette double évidence, depuis dimanche. Ces derniers mois, la trêve a profité aux civils israéliens qui vivent près de Gaza et qui ont connu un calme relatif, ainsi qu'au Hamas, qui a pu consolider son pouvoir.
Mais depuis que la trêve a été mise à mal, le 5 novembre 2008, par une opération israélienne à la frontière de la bande de Gaza, plus de 200 roquettes ont été tirées vers Israël et vingt militants palestiniens ont été tués par l'armée israélienne.
Depuis un mois, la trêve ne ressemble plus vraiment à une trêve, mais aucune des deux parties ne veut prendre la responsabilité d'y mettre fin officiellement. Dans un entretien diffusé sur la chaîne satellitaire Al Qods, le chef du Hamas, en exil à Damas, a fait part de ses doutes sur une possible reconduction de la trêve.
A Gaza, un porte-parole du mouvement a expliqué qu'une décision finale ne serait prise qu'après consultation de l'ensemble des factions armées palestiniennes. La trêve, qui avait commencé le 19 juin dernier, s'achèvera, en principe, le 19 décembre.