Article publié le 16/12/2008 Dernière mise à jour le 16/12/2008 à 18:28 TU
Barack Obama a présenté à la presse son nouveau secrétaire à l'Energie, le prix Nobel de physique Steven Chu, à Chicago, le 15 décembre 2008.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
L’administration Bush a mis très longtemps à admettre qu’il pouvait y avoir un lien entre l’activité humaine et le réchauffement climatique. En nommant le prix Nobel de physique, Steven Chu, à la tête du département de l’Energie, Barack Obama veut prouver qu’il a l’intention d’amorcer un virage à 180° de la politique américaine en la matière.
Car le savant, directeur du laboratoire Lawrence de Berkeley, en Californie, spécialisé dans la recherche d’alternatives aux énergies fossiles, n’est pas seulement un spécialiste reconnu de la lutte contre le changement climatique. Il ne manque pas une occasion d’affirmer que les prévisions des experts sont en-dessous de la réalité.
A ceux qui ont calculé que les températures moyennes sur terre pourraient augmenter de 2 à 4 degrés d’ici la fin du siècle, il répond que la hausse pourrait même être de 6 degrés. Il prévoit même que des villes comme New York, Londres ou Tokyo pourraient être amenées à construire des murs pour se préserver de la montée de la mer.
« Il faut décider tout de suite, a-t-il déclaré lors de sa première intervention, quelques minutes seulement après sa nomination, que ce que l’on fera dans les prochaines décennies aura des conséquences énormes dans les siècles à venir. »
Caroline Kennedy sera candidate au siège de sénateur de New York, laissé vacant par Hillary Clinton, nommée à la tête du département d'Etat par Barack Obama.
« La fille du président assassiné pourrait donc être amenée à reprendre le flambeau familial, et à perpétuer la tradition qui veut qu'il y ait toujours un Kennedy au Sénat. »