par RFI
Article publié le 02/01/2009 Dernière mise à jour le 02/01/2009 à 05:35 TU
Tzipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères à l'Elysée, le 1er janvier 2009.
( Photo : Reuters )
La responsable de la diplomatie israélienne, Tzipi Livni, s'est rendue à Paris jeudi pour expliquer les raisons de l'offensive militaire lancée samedi dernier contre le Hamas dans la bande de Gaza. La ministre était aussi venue défendre le refus d'un cessez-le-feu par l'Etat hébreu.
Mercredi, le gouvernement israélien avait refusé les propositions de trêve formulées par l'Union européenne et par le Quartette, formé des Etats-Unis, des Nations unies, de la Russie, et de l'Union européenne. « Ici, on a l'impression qu'Israël ne veut pas le cessez-le-feu », a déclaré Tzipi Livni, mais « ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Notre capacité à entrer dans un cessez-le-feu est liée à l'arrêt des tirs du Hamas sur les citoyens israéliens », a-t-elle ajouté. De son côté, le Hamas avait, lui aussi, rejeté la trêve.
« Le but de notre action aujourd'hui, c'est améliorer le quotidien de nos citoyens et faire cesser les tirs de roquettes sur Israël. »
Se félicitant de la « compréhension » du président français, la ministre israélienne a affirmé que la situation actuelle n'est pas un « problème israélien », mais que « d'une certaine manière, Israël se trouve en première ligne du monde libre et est attaqué car nous représentons les valeurs du monde libre, dont la France ».
« Nicolas Sarkozy comprend la nature de la menace que doit affronter Israël. »
Au sixième jour de l'opération militaire israélienne sur Gaza, plus de 400 personnes sont décédées. Les Nations unies estiment qu'un quart des victimes sont des civils. Tzipi Livni a affirmé que la situation humanitaire à Gaza est maintenue. Selon Israël, 6 500 tonnes d'aide humanitaire - des aliments et des médicaments - sont parvenues dans la bande de Gaza depuis le début de l'offensive, samedi dernier.
« Nous comprenons que notre offensive contre le Hamas nous impose de faciliter, par ailleurs, la vie de la population civile autant que possible. »