par RFI
Article publié le 02/01/2009 Dernière mise à jour le 02/01/2009 à 17:11 TU
Julia Gillard, ici en 2008. La vice-Premier ministre australienne a déclaré qu'il était peu probable que son pays accepte d'accueillir des détenus libérés de Guantanamo.
(Photo : AFP)
Alors que dans un premier temps, le gouvernement australien avait déclaré qu’il étudierait la situation au cas par cas, il a indiqué ce vendredi qu’il serait peu probable que son pays accepte ces ex-prisonniers de Guantanamo.
Les Européens quant à eux sont divisés sur la question, même s’ils demandent la fermeture de « ce centre de la honte ». La Pologne, les Pays-Bas, la Suède et le Danemark ont clairement affiché leur refus de recevoir ces ex-détenus.
De son côté, le Premier ministre espagnol se dit « être prêt à étudier l'éventualité d'un accueil sur son territoire, lorsque les Etats-Unis en feront la demande ».
La Grande-Bretagne demande la libération de deux anciens résidents britanniques, Binyam Mohamed et Shaker Aamer. Pour l'instant, seuls le Portugal et l'Allemagne se disent favorables à l’accueil de ces ex-prisonniers. La France, quant à elle, attend des consultations avec les autres pays européens avant de se prononcer.
La tâche s’annonce donc difficile pour Barack Obama qui s’est engagé à fermer le camp de Guantanamo. A ce jour, l'Albanie est le seul pays à avoir reçu huit ex-prisonniers de nationalités différentes, libérés en 2006. Les cinq Ouïghours de Chine, un Ouzbek, un Egyptien et un Algérien sont toujours sans travail et vivent dans des conditions de grande précarité.