Article publié le 04/01/2009 Dernière mise à jour le 04/01/2009 à 15:18 TU
Avec notre correspondante à Atlanta, Anne Toulouse
Ce qu’a détaillé samedi le futur président n’a rien de nouveau. Depuis la semaine de son élection, Barack Obama a donné la priorité à l’économie dans ses allocutions du samedi.
Au fil des semaines, les grandes lignes de son plan de relance se sont dessinées.
Ce plan de relance a pour objectif, la création de 3 millions d’emplois, en partie avec la méthode classique des grands travaux d’infrastructures, en partie par le biais d’emplois verts, c'est-à-dire écologiques, dont la nature n’est pas vraiment définie.
Contourner les obstacles
On ne sait pas non plus exactement, par quelles mesures fiscales, l’autre partie du plan, la relance de la consommation par une injection d’argent chez les ménages sera réalisée.
Mais, la plus grande inconnue reste le coût final de l’opération estimé dans un premier temps à plus de 700 cents milliards de dollars.
Comme il l’a dit samedi, Barack Obama doit maintenant négocier aves les dirigeants du Congrès qu’il rencontrera la semaine prochaine. Bien que les démocrates soient majoritaires, ils n’ont pas le nombre de voix suffisantes pour faire passer en force au Sénat la loi instituant le plan de relance. Barack Obama devra également décourager son propre parti d’alourdir son projet avec diverses initiatives individuelles.
L’idéal pour le futur président serait que le Congrès, qui inaugure sa session le 6 janvier, utilise les deux semaines qui mènent à sa propre prise de fonction pour voter un plan qu’il pourra signer et mettre en place dès son arrivée.