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Liban

Les élections législatives fixées au 7 juin

Article publié le 06/01/2009 Dernière mise à jour le 06/01/2009 à 05:14 TU

Le ministre de l'Intérieur libanais, Ziad Baroud, a annoncé la tenue des élections législatives sur la seule journée du 7 juin prochain, un événement pour le pays.(Photo : AFP)

Le ministre de l'Intérieur libanais, Ziad Baroud, a annoncé la tenue des élections législatives sur la seule journée du 7 juin prochain, un événement pour le pays.
(Photo : AFP)

Les prochaines élections législatives, jugées cruciales pour l'avenir du pays, se tiendront le dimanche 7 juin, a annoncé un décret présidentiel publié lundi. Toutes les circonscriptions participeront au scrutin le même jour, ce qui constitue une première au Liban. La communauté internationale a prévenu qu'elle allait observer de près les prochaines législatives, qui pourraient déboucher sur une victoire du camp mené par le Hezbollah, considéré comme un groupe terroriste notamment par les Etats-Unis. La France enverra également des observateurs pour ces élections.

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

C’est maintenant officiel, le duel électoral décisif entre la coalition anti-syrienne du 14-Mars et l’opposition libanaise aura lieu le 7 juin. Le ministère de l’Intérieur a convoqué les électeurs pour choisir leurs 128 députés en un seul jour, ce qui constitue une petite révolution. Le scrutin législatif au Liban a toujours été étalé sur quatre dimanches consécutifs.

Cela permettait d’adapter les alliances et d’exercer des pressions diverses sur les électeurs pour modifier l’issue des élections, à la lumière des résultats obtenus dans l’une ou l’autre des circonscriptions.

Questions cruciales

Ces élections définiront les choix stratégiques du pays, qui font l’objet d’un vif débat depuis trois ans. Des questions aussi cruciales que le sort de la branche armée du Hezbollah, de l’influence de la Syrie, ou de l’Arabie Saoudite au pays du Cèdre, voire de l’avenir des réfugiés palestiniens installés au Liban depuis soixante ans, dépendront des résultats qui sortiront des urnes.

L’intérêt porté par les pays occidentaux à ces élections illustre l’importance de cette échéance. L’ancien président américain Jimmy Carter en visite à Beyrouth à la mi-décembre, avait annoncé que sa fondation était disposée à surveiller le bon déroulement du processus électoral.

La France aussi s’intéresse de près à ce scrutin. Nicolas Sarkozy a souhaité que ces élections soient « transparentes et démocratiques », dans un entretien avec trois quotidiens libanais parus ce lundi, à la veille de son arrivée à Beyrouth.