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Espagne / Colombie

Un caïd colombien de la drogue abattu à l'hôpital

Article publié le 09/01/2009 Dernière mise à jour le 10/01/2009 à 07:59 TU

L'hôpital espagnol 12 de Octubre où a été assassiné Leonidas Vargas Vargas dit le «Vieux», considéré comme un des parrains du trafic de drogue en Colombie.(Photo : DR)

L'hôpital espagnol 12 de Octubre où a été assassiné Leonidas Vargas Vargas dit le «Vieux», considéré comme un des parrains du trafic de drogue en Colombie.
(Photo : DR)

Considéré comme un ancien parrain du trafic de drogue en Colombie, Leonidas Vargas Vargas, a été assassiné ce jeudi dans un hôpital de Madrid où il avait été admis pour des problèmes pulmonaires. Leonidas Vargas Vargas, alias « Le Vieux », 60 ans, a été abattu dans sa chambre par un homme qui a pris la fuite, a confirmé la police espagnole.

Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau

Tout indique qu’il s’agit d’un règlement de comptes. Un individu cagoulé s’est introduit dans la chambre d’hôpital de Leonidas Vargas Vargas, qui était soigné pour de graves problèmes pulmonaires. Un pistolet au poing, l’individu a tiré quatre balles sur le Colombien et l’a tué sur le coup.

D’après les enquêteurs espagnols, Leonidas Vargas Vargas, alias « El Viejo » (Le Vieux), 60 ans, était un caïd de la drogue colombien, un des narcotrafiquants les plus recherchés par les autorités de son pays jusqu’à son arrestation à Madrid, en juillet 2006. A cette date, Leonidas « El Viejo » est pris en flagrant délit dans un gros trafic concernant environ 500 kg de cocaïne. Il avait été mis sous les verrous, puis laissé en liberté surveillée, dans la capitale espagnole.

Depuis janvier 2008, ses ennuis pulmonaires sont devenus très sérieux et il avait dû être transporté à l’hôpital Doce de Octubre de Madrid, où il séjounait depuis lors. Pour son ou ses assassins, la tâche n’a pas dû être très difficile. Celui qui lui a tiré dessus s’est fait passer pour un malade d’une chambre voisine. Toujours d’après la police espagnole, il y a de bonnes chances que l’on puisse connaître l’identité du tueur grâce aux caméras de sécurité de l’hôpital.