par RFI
Article publié le 13/01/2009 Dernière mise à jour le 14/01/2009 à 01:06 TU
Président du Niger
« Toutes les investigations portent à croire que ce sont les otages de ces groupes terroristes… »
C'est la première fois que la piste de « groupes terroristes » est évoquée ouvertement dans ce dossier. Depuis fin décembre, tous les regards sont tournés vers le Mali. Les autorités canadiennes ont demandé officiellement l'aide de Bamako dans cette enquête. Ont été dépêchés sur place plusieurs experts, diplomates, policiers, services de renseignement et, depuis, ils activent tous les contacts avec les pays voisins, notamment avec l'Algérie et la Libye.
A Bamako, des sources bien informées assurent que le gouvernement malien a, de son côté, activé un vaste réseau de recherches, composé de notables du nord et de membres des services de sécurité. Autant de similitudes entre cette affaire et deux autres enlèvements revendiqués ces dernières années par des « groupes terroristes ».
En 2003, des touristes allemands sont enlevés dans le sud de l'Algérie par le GSPC algérien. En février 2008, deux Autrichiens sont pris en otage dans le sud tunisien. La branche al-Qaïda au Maghreb islamiste revendique l'enlèvement. Dans les deux cas, la libération s'est négociée dans le désert malien, aux confins de l'Algérie et de la Mauritanie.
Jusque-là, le Canada, resté très discret, ne confirme pas cette piste.