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Salvador

Des élections législatives surveillées de près par les observateurs

Article publié le 18/01/2009 Dernière mise à jour le 18/01/2009 à 04:49 TU

L'enjeu de ces élections est de taille : l'ancienne guérilla de gauche du Front Farabundo Marti pour la libération nationale (FMLN) semble en bonne position pour l'emporter sur la droite, qui préside le pays depuis 20 ans. Plus de 2.000 observateurs seront déployés dimanche, indépendamment de 17.000 policiers, dans un dispositif qui devrait être remis en service en mars, pour l'élection présidentielle.

La maire de San Salvador Violeta Menjivar (FMLN) au centre, en rouge, étreint un partisan à San Juan Bello, au sud du pays. Violeta Menjivar espère être réélue. 

		( Photo : AFP )
La maire de San Salvador Violeta Menjivar (FMLN) au centre, en rouge, étreint un partisan à San Juan Bello, au sud du pays. Violeta Menjivar espère être réélue.
( Photo : AFP )

Avec notre correspondant à San Salvador, Frédéric Fau

Les 6 millions et demi de Salvadoriens votent ce dimanche pour leurs élections locales dans un climat tendu. ARENA, le parti de droite, au pouvoir depuis 20 ans, accuse la gauche d’avoir créé un climat de violence lors de la campagne électorale, et d’entretenir des groupes armés qui se cacheraient dans la montagne.

Le FMLN, le parti issu de la guérilla, dénonce pour sa part les frondes du pouvoir. Selon lui, des dizaines de bus venus du Nicaragua ou du Honduras seraient rentrés dans le pays remplis de faux électeurs payés pour voter ARENA.

Depuis la fin de la guerre civile, en 92, les relations ont toujours été difficiles en ARENA et le FMLN. Mais cette année, le contexte est très particulier. Pour la première fois, les sondages indiquent en effet que le Salvador pourrait basculer à gauche.

Lors de ce scrutin, le FMLN espère conserver la mairie de San Salvador et obtenir une majorité de députés. Un premier tour avant le véritable enjeu de cette année électorale : les élections présidentielles du 15 mars prochain.