par RFI
Article publié le 22/01/2009 Dernière mise à jour le 22/01/2009 à 05:38 TU
L'ancien sénateur américain George Mitchell a présidé en 2001 une commission pour la paix au Proche-Orient.
(Photo : AFP)
Comme promis, Barack Obama prend à bras le corps l'épineux dossier du Proche-Orient, et s'attelle à mettre en place une équipe qui gérera ce dossier. Ainsi, l'ancien sénateur George Mitchell, l'homme qui a mis sur les rails en 1998 le processus de paix irlandais avec les accords du Vendredi Saint pourrait devenir l'envoyé spécial de Barack Obama en Israël et en Palestine.
George Mitchell connait bien la région. Ce descendant d'Irlandais et d'une Libanaise a présidé en 2001 une commission pour la paix au Proche-Orient. Dans son rapport sur les causes de la seconde Intifada palestinienne, il recommandait déjà un gel total de la colonisation juive dans les Territoires palestiniens occupés.
On ne s’attend pas à un changement profond
Son rapport avait largement inspiré la feuille de route que le Quartette a échouée à appliquer. Dans le monde arabe, on ne s'attend pas à un changement de fond de la politique des Etats-Unis. On espère simplement qu'elle sera plus équilibrée et plus intelligente que celle de la précédente administration.
A 75 ans et atteint d'un cancer de la prostate, George Mitchell aura-t-il encore de l'énergie pour gérer ce dossier où tous les présidents américains ont échoué depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948.
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