France
Rachida Dati pourrait quitter le gouvernement
par RFI
Article publié le 23/01/2009 Dernière mise à jour le 23/01/2009 à 07:21 TU
Rachida Dati devrait quitter le gouvernement pour se présenter aux élections européennes.
( photo : AFP )
La ministre de la Justice, Rachida Dati, pourrait démissionner du gouvernement pour se présenter aux élections européennes de juin prochain. Elle serait en deuxième position sur la liste UMP dans la région Ile-de-France. Le parti de la majorité réunit samedi un Conseil national pour adouber sa nouvelle direction et dévoiler ses têtes de listes à ces élections européennes.
La rumeur courait depuis quelques jours. Déjà la semaine dernière, il se murmurait que la garde des Sceaux serait tête de liste dans la région Ile-de-France à la place de Rama Yade, pressentie par l'Elysée mais qui a donné une fin de non recevoir à Nicolas Sarkozy fin 2008.
Finalement, Rachida Dati devrait prendre la deuxième place sur cette liste derrière Michel Barnier, le ministre de l'Agriculture qui, lui, devait initialement conduire la campagne de l'UMP dans le sud-est de la France. La ministre de la Justice devrait donc quitter le gouvernement à l'occasion de ce scrutin au mois de juin.
Les derniers ajustements se sont poursuivis à l'Elysée jusqu'au dernier moment. Les autres têtes de liste aux européennes ont également été arrêtées par Nicolas Sarkozy, avec notamment Dominique Baudis, l'ex-maire de Toulouse, dans le sud-ouest, Françoise Grossetête dans le sud-est.
Une nouvelle direction pour l'UMP
Des arbitrages ont aussi été rendus par le chef de l'Etat sur la composition de la direction de l'UMP où Xavier Bertrand sera officiellement nommé secrétaire général du parti majoritaire ce samedi.
La nomination d'Eric Besson, le ministre de l'Immigration, ancien socialiste qui a rejoint Nicolas Sarkozy au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle au poste secrétaire adjoint de l'UMP est acquise.
Et Nathalie Kosciusko-Morizet conserverait son poste. Brice Hortefeux, un fidèle du président, devrait être propulsé vice-président du mouvement tout comme Jean-Louis Borloo, Jean-Pierre Raffarin et Michèle Alliot-Marie.
