par RFI
Article publié le 24/01/2009 Dernière mise à jour le 24/01/2009 à 04:15 TU
Les manifestants ont allumé d'immenses feux dans les rues de Reykjavîk, le 21 janvier 2009.
(Photo : Reuters)
L’Islande n’avait connu jusque-là qu’une seule manifestation violente dans toute son histoire, c’était en 1949, lors de l’adhésion du pays des geysers à l’Otan.
Cette semaine, les Islandais ont manifesté leur colère avec violence, ils ont tout d'abord jeté des œufs, tapé bruyamment sur des casseroles avant d'allumer d'immenses feux dans les rues de la capitale.
Touché par la crise
A l’origine de ces émeutes : la faillite pure et simple de l’Islande touchée dramatiquement par la crise économique. L'Islande considéré comme étant l’un des Etats les plus prospères du monde a vu son PIB se contracter de plus de 9%, le chômage, quasi-nul l’an passé, a grimpé de près de 8%.
Les manifestants réclamaient la démission du Premier ministre Geir Haarde. Ce dernier a annoncé qu’il quitterait ses fonctions au mois de mars et que des élections législatives anticipées auraient lieu le 9 mai.
Mais cela n'empêchera pas l'actuel gouvernement de devoir trouver des réponses concernant le paiement de la dette et la faillite des ménages islandais avant ce prochain scrutin.