Article publié le 27/01/2009 Dernière mise à jour le 27/01/2009 à 14:32 TU
Un salon de l'emploi organisé par la coalition Rainbow/Push, où militait Barack Obama, à Chicago, le 26 janvier 2009.
( Photo : Scott Olson/ AFP )
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Parmi les entreprises concernées, on trouve le fabricant d’équipements de travaux publics Caterpillar, la compagnie de télécommunications Sprint Nextel, le constructeur automobile General Motors, le laboratoire pharmaceutique Pfizer ou le géant du meuble Home Depot. Et c’est sans compter les petites entreprises, qui elles, ne rentreront pas tout de suite dans les statistiques.
« Ce ne sont pas seulement des chiffres au bas d’une page, a déclaré Barack Obama, ce sont des hommes et des femmes dont les familles sont perturbées et dont les espoirs sont interrompus. Pour eux, et pour tous les Américains, on se doit d’agir vite et pour le bien commun. On n’a pas les moyens d’attendre... »
Barack Obama en appelle au Congrès, une nouvelle fois, afin qu’il travaille vite pour adopter le plan de redressement de l’économie. En décembre, le taux de chômage aux Etats-Unis atteignait un niveau record, touchant 7,2% de la population active. Tous les experts s’accordent pour dire qu’il va encore continuer de grimper.
Pfizer réalise la plus grosse fusion américaine depuis 2006 et licencie |
C'est en rachetant son concurrent Wieth pour un montant de 58 milliards de dollars ( 52 milliards d'euros) que le numéro 1 mondial de l'industrie pharmaceutique Pfizer entend soigner ses plaies, devenant du même coup un géant de 75 milliards de dollars. C'est la plus grosse fusion aux Etats-Unis depuis 2006. La transaction sera entérinée au cours du 4e trimestre 2009. Cette nouvelle union va permettre aux deux groupes, Pfizer et Wieth, de faire face à l'expiration des brevets de leurs médicaments. En effet, dans deux ans Pfizer perdra la licence du lipitor, son produit phare contre le cholestérol, qui représente à lui seul 12 milliards de dollars de chiffre d'affaire annuel. L'année prochaine, Wyeth de son côté doit perdre le brevet de l'effexor XR, un antidépresseur, en revanche, le laboratoire détient des vaccins et des médiaments biologiques injectables qui eux ne sont pas menacés d'expiration dans les années à venir. Cette fusion gigantesque va donner naissance au premier groupe mondial dans la « biopharmacie ». Au prix de 68 milliards de dollars, l'opération reste quand même intéressante pour Pfizer, qui pourra ainsi se diversifier et réduire ses coûts. Pour les salariés, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle. Le groupe Pfizer qui envisageait déjà de supprimer 2 400 emplois aux Etats-Unis vient d'annoncer une réduction de ses effectifs de 10 % d'ici à 2011. Ce mariage d'envergure pourrait pousser d'autres grands laboratoires à lui emboîter le pas ; il s'agit certainement du début d'un grand mouvement de concentration du secteur pharmaceutique. |