Article publié le 27/01/2009 Dernière mise à jour le 27/01/2009 à 20:19 TU
Des Palestiniens réunis autour d'une des deux motos détruites par l'aviation israélienne à Khan Younes, le 27 janvier 2009.
(Photo : Reuters)
C’est l’incident le plus grave depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza. Côté israélien, il a fait un mort, un soldat d’une unité de reconnaissance bédouine, tué par l’explosion d’une bombe télécommandée, au point de passage de Kissoufim. Une roquette Kassam a également été tirée sur un kibboutz du désert du Negev, sans faire de dégâts.
Quelques heures plus tard, l’aviation israélienne a ouvert le feu sur deux motocyclistes dans le secteur de Khan Younes, les blessant grièvement. Ehoud Barak, le ministre israélien de la Défense a été clair : « Nous n’avons pas l’intention de passer outre de tels événements. Nous ne permettrons pas au Hamas et à d’autres organisations de poursuivre ce genre d’activités. Nous réagirons. » Dans l’après-midi, il y a eu des consultations des responsables israéliens pour envisager une riposte militaire à l’incident de la matinée. Aucune décision n’a été rendue publique. Mais de source militaire, on se voulait rassurant : « on ne s’attend pas à une escalade de la situation dans les prochains jours ».