par RFI
Article publié le 30/01/2009 Dernière mise à jour le 30/01/2009 à 18:48 TU
Le vice-président américain Joe Biden a défendu, jeudi, une clause sur les achats d'acier prévue par le plan de relance américain de 825 milliards de dollars.
(Photo : Reuters)
C'est un article noyé dans le projet de loi de près de 650 pages voté mercredi par la Chambre des représentants. Il interdit l'achat de fer et d'acier étrangers pour les projets d'infrastructures financés par le plan de relance. Autrement dit , « Achetez américain », à moins que l'offre de métaux produits aux Etats-Unis ne suffise pas.
Les sidérurgistes ont donc été entendus. Eux qui, au début du mois, avaient lancé un appel à l'aide dans le New York Times. Avec la crise dans le bâtiment et l'automobile, la production d'acier a chuté de moitié en trois mois. Certains sidéruirugistes avaient d'ailleurs réclamé une préférence nationale pour l'acier dans le plan de relance.
Mais la clause « Acheter américain » est encore loin d'être acquise, car elle n'a été adoptée que par la Chambre des représentants. Le Sénat travaille encore sur sa propre version du plan de relance. Ensuite, les parlementaires devront trouver un compromis.
En tous cas, cette préférence nationale pour l'acier fait débat même aux Etats-Unis. La Chambre de commerce américaine redoute que d'autres pays suivent ce mauvais exemple.
« La chancelière allemande Angela Merkel a declaré qu'il n'y a pas d'autre issue qu'un marché ouvert. »