Iran

Coup d'envoi du 30e anniversaire de la Révolution islamique

Article publié le 31/01/2009 Dernière mise à jour le 31/01/2009 à 17:33 TU

Les cérémonies à l’occasion du 30e anniversaire de la Révolution islamique ont débuté samedi 31 janvier. Ce matin, les dirigeants du pays ont rendu hommage au fondateur de la République islamique, l'imam Khomeiny, lors d'une célébration à son mausolée dans le sud de Téhéran. La célébration dure dix jours, jusqu'à la date anniversaire de la chute du Shah d’Iran. Le président Ahmadinejad a déclaré que trente ans après, « la Révolution est toujours vivante et vivace ».

Des fidèles brandissent le portrait de l'imam Khomeiny lors de la célébration du 30e anniversaire de la Révolution islamique en Iran, samedi 31 janvier 2008 au cimetière de Behesht Zahra, au sud de Téhéran.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

Les célébrations ont commencé avec une cérémonie au mausolée de l'imam Khomeiny, le fondateur de la République islamique, pour fêter le trentième anniversaire de son retour en Iran après quinze ans d’exil. Ce qui, à l’époque, avait précipité la chute du régime du Shah.

Dès son arrivée sur le sol iranien, l’imam Khomeiny avait en effet nommé un gouvernement révolutionnaire, parallèlement au gouvernement mis en place par Mohammad Reza Shah, avant son départ pour l’exil. Le régime impérial tombait en moins de dix jours.

 L’incertitude et la division

« Aujourd’hui, après trente ans, la Révolution est toujours vivante et vivace », a déclaré le président Ahmadinejad en se recueillant sur la tombe du fondateur de la République islamique. Il a ajouté que « la Révolution islamique n’était pas limitée aux frontières iraniennes ».

Les célébrations durent dix jours et se terminent le 10 février (date anniversaire de la chute du régime du Shah) par une grande manifestation et un discours du président Ahmadinejad à Téhéran.

Cette année, les manifestations se déroulent quatre mois avant l’élection présidentielle. Mahmoud Ahmadinejad est candidat à un second mandat. L’incertitude et la division qui règnent toujours dans le camp réformateur pourraient favoriser sa réélection.