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Forum social mondial

Réponses des altermondialistes à la crise financière

Article publié le 01/02/2009 Dernière mise à jour le 01/02/2009 à 08:05 TU

Au Forum social mondial de Belem, au Brésil, les altermondialistes ont longuement examiné la crise financière et ses conséquences. Et dans une salle trop petite face à l´inquiétude sur l´avenir, ils ont présenté leurs réponses à la crise financière.

De gauche à droite : le président de Bolivie, Evo Morales, du Paraguay Fernando Lugo, du Venezuela Hugo Chavez et de l'Equateur Rafael Correa, au Forum social mondial de Belem, au Brésil.(Photo : Reuters)

De gauche à droite : le président de Bolivie, Evo Morales, du Paraguay Fernando Lugo, du Venezuela Hugo Chavez et de l'Equateur Rafael Correa, au Forum social mondial de Belem, au Brésil.
(Photo : Reuters)

Avec notre envoyée spéciale à Belem, Annie Gasnier

Les responsables de la synthèse ont avoué être conscients que le monde attend les propositions des altermondialistes. Des propositions qu´ils soumettront aux Nations unies et non au G20, qui manquerait de transparence.

Sous la houlette de l´ONU, ils suggèrent une reprise en main du secteur bancaire, et l´interdiction de la spéculation financière au moins sur les produits alimentaires et énergétiques.

Fin des paradis fiscaux ?

Il s´agit de rétablir la confiance des citoyens, estime Jean Merckaert du Comité catholique contre la faim et le développement, responsable de la synthèse : « Il y a une volonté un peu d’en revenir aux basics de la banque. Finalement avoir un secteur bancaire qui serve aux intérêts des citoyens. Cela ne doit pas être un secteur lucratif mais doit être un service public ».

La fermeture des 70 paradis fiscaux recensés est requise, pour lutter contre les spéculateurs irresponsables. Proposée aussi une taxe sur les transactions financières internationales, la fameuse taxe Tobin défendue depuis dix ans par Attac, pour répartir les richesses.

En soutien de ces propositions, les altermondialistes appellent à manifester à Londres, le 28 mars, à la veille du G20.

Miriam van der Stieleur

Spécialiste des systèmes bancaires

« L'une des causes de la crise est le fait que la politique a vraiment soutenu la concurrence internationale entre les grandes banques. »

01/02/2009 par Annie Gasnier