Article publié le 01/02/2009 Dernière mise à jour le 01/02/2009 à 15:23 TU
Alors que la chaîne al-Arabiya annonce que le Hamas a accepté la proposition égyptienne d'un cessez-le-feu durable avec Israël, la reprise et la poursuite des tirs de roquettes contre le sud d'Israël divise l'exécutif israélien et devient un thème central de la campagne électorale, à 10 jours des élections législatives.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak (G), le Premier ministre israélien Ehud Olmert (C) et la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni (D).
(Photo : Knesset/Reuters - montage RFI)
Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
Les récents tirs de roquettes sont sporadiques, ils n'ont fait encore aucun dégât, ni blessé, mais ils empoisonnent la campagne électorale et les relations au sein de l'exécutif israélien.
Le Premier ministre sortant, Ehud Olmert, a promis dimanche matin « une réponse dure et disproportionnée » aux tirs de roquettes et affirme avoir demandé à l'armée de se préparer à répliquer.
La ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, qui brigue sa succession et qui a déjà remplacé Ehud Olmert à la tête du Parti centriste Kadima, pousse également à la réaction musclée.
« Est-ce à cela que ressemble le cessez le feu ? »
Mais le ministre de la Défense, Ehud Barak, dont le Parti travailliste n'arrive que 4e dans les intentions de vote, raille ceux qui, « n'ont jamais tenu une arme dans leur mains, n'ont jamais pris une véritable décision et qui tentent de le faire maintenant dans les journaux. »
Les journaux s'interrogent justement de plus en plus sur les résultats de l'opération Plomb durci qui était censée mettre un terme aux tirs de roquettes. « Est-ce à cela que ressemble le cessez le feu ? », demande notamment le Yediot Aharonot, le principal quotidien du pays dans son édition de dimanche.