par RFI
Article publié le 04/02/2009 Dernière mise à jour le 04/02/2009 à 11:12 TU
Anne Lauvergeon, présidente d'Areva ( à droite ), la secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac ( au centre) et le représentant du Nuclear Power Corporation of India Limited ( NPCIL ), le 4 février 2009.
( Photo : AFP )
Le protocole d'accord qu'a signé Areva avec l'électricien public indien Nuclear Power Corporation est un préalable à la signature officielle d'un contrat, peut-être dans un an, pour la construction d'EPR en Inde.
D'ici là vont se poursuivre les négociations commerciales, mais aussi les formalités administratives, les discussions sur la sécurité ou sur la livraison du combustible - dont Areva devrait a priori être le fournisseur.
Démarches de longue haleine
Mais même à ce stade, rien n'est définitivement acquis pour Areva, on l'a vu en décembre dernier lorsque l'Afrique du Sud a finalement renoncé à ses deux EPR.
La secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac, qui était en déplacement en Inde cette semaine à ce propos, l'a reconnu : ce sont des démarches de longue haleine.
Les choses se sont accélérées avec la levée de l'embargo sur le nucléaire civil en juillet dernier. L'Inde espère parvenir à 25% d'énergie nucléaire d'ici 2012.