Article publié le 08/02/2009 Dernière mise à jour le 08/02/2009 à 21:44 TU
L'ancien président iranien Mohammad Khatami assiste à une réunion de l'Association des clercs combattants, qui regroupe des religieux
modérés et réformateurs et dont il est l'un des leaders, à Téhéran, le 8 février 2009.
(Photo : Reuters)
L’annonce de la candidature de Mohammad Khatami intervient alors que la quasi-totalité des partis modérés réformateurs le poussait depuis plusieurs mois à se présenter.
« J’annonce ici fermement ma candidature. Contrairement à ce qui a été dit, je n’ai jamais eu de doute », a déclaré Mohammad Khatami.
Les réformateurs estiment en effet que seul l’ex-président est capable de battre l’actuel président ultraconservateur, Mahmoud Ahmadinejad, qui se représente en juin, pour un second mandat de quatre ans.
Le candidat Khatami a promis d’appliquer une politique d’ouverture sur le plan politique et social. Durant sa présidence, il avait appliqué une politique libérale sur le plan des libertés politiques et culturelles.
Il avait également entamé une normalisation avec l’Occident, contrairement à son successeur, qui joue la carte de la confrontation.
Il a par ailleurs insisté pour que les prochaines élections soient libres. Mohammad Khatami doit compter avec la candidature d’un autre réformateur, en la personne de l’ex-président du Parlement, Mehdi Karroubi. En effet, le maintien de la candidature de ce dernier pourrait coûter des voix à Mohammad Khatami, mais ses proches ont assuré qu’une solution sera finalement trouvée entre les deux hommes.
Reste à savoir si l’électorat modéré se mobilisera en juin prochain pour permettre son élection.