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Etats-Unis

Sur un air de campagne, le forcing d'Obama pour l'adoption de son plan

Article publié le 09/02/2009 Dernière mise à jour le 09/02/2009 à 17:33 TU

Le président des Etats-Unis Barack Obama lors de son discours d'inverstiture à Washington, le 20 janvier 2009.

Le président des Etats-Unis Barack Obama lors de son discours d'inverstiture à Washington, le 20 janvier 2009.

Visite d'une ville sinistrée de l'Indiana ce lundi, première conférence de presse en direct de la Maison Blanche ce soir, visite d'une autre ville sinistrée de Floride demain, Barack Obama multiplie les occasions de s'adresser directement aux Américains.

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

En se rendant aujourd’hui dans l’Indiana et demain en Floride, le président, qui va prendre part à des réunions publiques semblables à celles qu’il tenait lorsqu’il était candidat, veut s’adresser directement aux Américains pour leur expliquer l’importance et l’urgence de son plan de relance, qui pourrait créer de 3 à 4 millions d’emplois. Il espère ainsi faire pression sur le Congrès, à qui il reproche sa lenteur.

Le plan du Sénat, qui s’élève à 780 milliards de dollars, à peu près le même montant que celui de la Chambre, devrait être approuvé demain, mais les deux versions doivent encore ensuite être harmonisées, lissées, et on peut s’attendre à de nouvelles chicaneries, les Républicains de la Chambre continuant de faire bloc pour s’opposer à une loi qui selon eux alloue trop de crédits aux dépenses publiques et pas assez aux baisses d’impôts. Le président Obama aimerait signer le texte le 16 février, pour President’s day, le temps presse donc.

En visitant aujourd’hui Elkhart dans l’Indiana, où en un an le chômage est passé de 4,5% à plus de 15%, en donnant ce soir sa première conférence de presse en direct de la Maison Blanche, qui sera en grande partie consacrée à l’économie, et en repartant demain dans une région déprimée de Floride, Barack Obama compte sur son talent d’orateur pour convaincre les Américains, et plus encore leurs représentants au Congrès qu’il faut aller vite, pour éviter le pire.