L'épouse du président français, Carla Bruni-Sarkozy, en visite pour 24 heures au Burkina Faso, a salué mercredi les « résultats extrêmement encourageants » de la lutte contre le sida dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, qualifié d'«exemple pour l'Afrique». La Première dame de France effectuait à Ouagadougou son premier déplacement comme ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
La Première dame de France, Carla Bruni-Sarkozy, au milieu de mères burkinabées avec leurs enfants, au centre médical de Pissy à Ouagadougou, le 11 février 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant spécial à Ouagadougou,
Alpha Barry
Le programme était chargé pour Carla Bruni-Sarkozy à Ouagadougou où le mercure atteignait les 35°. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui a fait la Première dame de France ambassadrice, a dit ce qu’il en attend, par la voix de la Burkinabè, Christine Kafando : «
Par rapport aux cinq millions de dollars qui manquent au niveau du Fonds mondial, étant donné que son époux, le président Nicolas Sarkozy, prend part aux rencontres du G8, on interpelle Madame Sarkozy pour qu’elle fasse le plaidoyer, pour que nous puissions obtenir ce complément qui manque au Fonds mondial ».
Pour sa part, Michel Kazatchkine, le grand patron du Fonds mondial, reste persuadé que «
partout dans le monde, Carla Bruni-Sarkozy peut véritablement porter ce sujet à l’attention mondiale ».
Carla Bruni-Sarkozy s’est engagée à prendre à cœur ses nouvelles responsabilités : «
J’ai bien l’intention de plaider notre cause. Je vous remercie de m’indiquer les directions à prendre, les urgences, les choses les plus immédiates dans lesquelles il faut s’engager et je vais faire de mon mieux ».
A l’hôpital de Pissy, un quartier situé à l’ouest de la capitale, où un programme de prise en charge par Médecins sans frontières (MSF) arrive à son terme, le personnel a profité de cette visite pour formuler ses doléances. Le docteur Linda Traoré Yaméogo espère que l’on puisse les appuyer «
pour continuer la prise en charge des patients, parce qu’ils ont été habitués à un système de gratuité ».