par RFI
Article publié le 12/02/2009 Dernière mise à jour le 12/02/2009 à 20:20 TU
Une réplique du satellite Iridium 33 détruit lors de la collision avec un appareil russe, le 10 février 2009.
(Photo : Ideonexus / Flickr.com)
La collision a provoqué deux nuages de débris, dont la NASA, l’agence spatiale américaine, suit de près l’évolution pour éviter les risques éventuels de choc avec sa station internationale (ISS).
Poubelle spatiale
D’après la NASA, la station a la capacité de faire des manœuvres pour prévenir ce genre d’incident. Mais cet événement exceptionnel met en lumière l’accroissement impressionnant du nombre d’objets et de débris au dessus de nos têtes. Au total, 12 000 objets de plus de 10 cm, dont 2200 satellites abandonnés gravitent autour de la terre.
Les grands pays se sont entendus sur un code de conduite. En principe, les satellites en orbite basse (1000 km), qui ne sont plus opérationnels, sont freinés afin de redescendre dans l’atmosphère, où ils brûlent. Cela n’a pas été le cas du satellite russe qui aura finalement terminé sa course dans des conditions spectaculaires.
De son côté, la société Iridium, exploitant le satellite américain, a déjà annoncé qu’elle prend « les mesures nécessaires pour remplacer l’appareil endommagé », qui faisait partie d’une flotte de 66 satellites de télécommunications.