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Economie / Italie

Le G7 en quête de stabilité économique

Article publié le 14/02/2009 Dernière mise à jour le 15/02/2009 à 01:26 TU

Le ministre italien des Finances Giulio Tremonti (c) lors d'une session de travail des ministres des Finances et des gouverneurs de Banques centrales du G7, le 14 février 2009 à Rome.(photo : AFP)

Le ministre italien des Finances Giulio Tremonti (c) lors d'une session de travail des ministres des Finances et des gouverneurs de Banques centrales du G7, le 14 février 2009 à Rome.
(photo : AFP)

La crise économique était au menu des grands argentiers du G7 réunis à Rome ce samedi. Le communiqué final fixe sans surprise la stabilisation de l'économie mondiale et des marchés financiers comme la « plus haute priorité » du moment. Les pays du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon) s'engagent à créer de nouvelles règles afin qu'un nouvel ordre économique mondial voie le jour. Il n'est toutefois pas fait mention dans le communiqué des fonds spéculatifs et des paradis fiscaux. Le G7 s'est engagé en revanche à lutter contre le protectionnisme.

Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir

« A Rome, nous avons lancé un nouveau défi : politique, moral, social, et économique. La formule ‘nouvel ordre mondial’ peut apparaître redondante, mais c’est bien l’objectif que nous devons poursuivre, en fixant de nouvelles règles communes pour améliorer la transparence du système financier global ». Voilà les déclarations du ministre italien du Trésor, Giulio Tremonti, l’hôte de cette réunion du G7, qui a permis de dégager deux grandes priorités : stabiliser l’économie mondiale et les marchés financiers, lutter contre les atteintes au libre-échange.

La question du protectionnisme a pris une importance particulière en raison de la clause « Buy american », contenue dans le plan de relance des Etats-Unis et des aides au soutien du secteur automobile annoncées par la France.

Mais, en marge de la réunion, la ministre française de l’Economie, Christine Lagarde a tenu à préciser que la mesure adoptée n’était pas assortie de conditions qui seraient de nature à entraîner un protectionnisme.

Quoi qu’il en soit, ici à Rome, on a ressenti une grande inquiétude générale face à une crise dont l’ampleur et la durée ne peuvent être déterminées.

Benjamin Carton, chercheur au Cepii

15/02/2009 par Mounia Daoudi