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Russie/Bolivie

Morales reçu en grande pompe à Moscou

Article publié le 16/02/2009 Dernière mise à jour le 17/02/2009 à 00:30 TU

Le président bolivien Evo Morales (g) et son homologue russe Dmitri Medvedev après la signature d'un accord à Moscou, le 16 février 2009.(Photo : Reuters)

Le président bolivien Evo Morales (g) et son homologue russe Dmitri Medvedev après la signature d'un accord à Moscou, le 16 février 2009.
(Photo : Reuters)

Le président bolivien, Evo Morales, en visite officielle de deux jours à Moscou, a été accueilli en grande pompe par son homologue russe. Cette visite, la première de Evo Morales en Russie, a permis aux deux pays de sceller une coopération militaire et énergétique. Evo Morales Dmitri Medvedev s'étaient déjà rencontrés brièvement en novembre 2008 lors d'un sommet au Venezuela.

Avec notre correspondant à Moscou, Thierry Parisot

« C'est beaucoup trop d'honneur pour un Indien »dit Evo Morales visiblement impressionné par le faste réservé aux chefs d'Etat étrangers. Il faut dire que Dmitri Medvedev ne ménage pas ses efforts, sous les ors du Kremlin, pour expliquer au monde à quel point les relations entre Moscou et La Paz sont essentielles à l'avenir du monde.

Avec son homologue, il parle de travailler ensemble pour sauver l'humanité. Mais il doit reconnaître qu'on en est encore qu'aux prémices de ce qui devra devenir une relation riche et durable. « Le commerce entre nos deux pays, explique le président russe, est aujourd'hui de l'ordre de l'insignifiant ». Mais il promet que tout va bientôt changer.

Et à défaut de sauver le monde, les deux dirigeants ont signé plusieurs accords de coopération dans le secteur énergétique et agricole, mais aussi dans le domaine militaire : Moscou pourrait octroyer un prêt à la Bolivie, pour qu'elle achète ensuite des armes et du matériel militaire russes. Sans qu'ils soient nommément cités, les Etats-Unis sont dans tous les esprits. Russes et Boliviens dénoncent d'une même voix, le projet américain de bouclier anti-missiles et l'élargissement de l'OTAN.

Et pour conclure, en remerciant son hôte, Evo Morales salue le retour de la Russie, de la grande puissance russe, un langage toujours doux aux oreilles des locataires du Kremlin.