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France / Social

Les propositions de Nicolas Sarkozy aux partenaires sociaux

par  RFI (avec AFP)

Article publié le 18/02/2009 Dernière mise à jour le 18/02/2009 à 22:59 TU

Le président français, Nicolas Sarkozy.(Photo : Reuters)

Le président français, Nicolas Sarkozy.
(Photo : Reuters)

Le président Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi, sans satisfaire les syndicats, une série de mesures destinées aux Français touchés par la crise, chiffrées à 2,6 milliards d'euros, à l'issue d'un sommet social bouleversé par la dégradation de la situation en Guadeloupe. Le chef de l'Etat a tenu a rendre compte directement aux Français mercredi soir à 20H dans une courte allocution télévisée des « avancées de ce sommet social ».

Ce sont finalement 2,6 milliards d’euros qui seront consacrés à ces mesures sociales. Les principales seront une prime de 500 euros pour les salariés qui n’ont pas assez cotisé pour toucher des indemnités chômage. Il s’agit surtout des jeunes. Une meilleure indemnisation du chômage partiel qui passera de 60 à 75% du salaire brut.

Il est également question d’un fonds social d’investissement pour la formation. C’était une proposition de la CFDT. Il devrait être doté de 2 milliards et demi à 3 milliards d’euros. Enfin, la suppression des deux derniers tiers provisionnels de l’impôt sur le revenu pour 4 millions de ménages a été annoncée.

Autre précision importante : certains sujets doivent encore être discutés avec les partenaires sociaux, notamment le délicat sujet du partage des profits et de la valeur ajoutée.

En  ce qui concerne la Guadeloupe, Nicolas Sarkozy annoncera des mesures politiques, ce jeudi. Jean-Claude Mally avait dit juste avant la réunion que «ce qui s’y passait était inadmissible, que l’Etat devait faire face à ses responsabilités ».

Pour les syndicats les mesures annoncées sont insuffisantes

A la sortie de l'Elysée, les responsables syndicaux ont maintenu la journée de grèves et manifestations du 19 mars. Ils doivent de retrouver lundi prochain pour analyser les mesures proposées par le chef de l'Etat et décider des suites à donner au mouvement social.

Jean Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière

« Il faut « pousser » sur les salaires, sur la question des jeunes, des séniors... il faut maintenir la pression. »

18/02/2009 par Murielle Paradon


Pour le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, « il va falloir, pour aller au-delà des mesures à caractère social immédiates, pousser plus fort pour changer vraiment la situation en matière d'emploi, de rémunération et je dirais même en matière de considération à l'égard des salariés ».

Jacques Voisin, président de la CFTC

« Ce n 'est pas avec ces mesures ponctuelles que nous réglerons les questions de fond. »

18/02/2009 par Murielle Paradon


Parisot opposée à des discussions au « niveau national »

Pour la présidente du Medef, Laurence Parisot, « des discussions ont lieu chaque année dans l'entreprise. Chaque année, quand il y a une négociation salariale annuelle, et il y en a dans quasiment toutes les entreprises, on discute du partage de la valeur ajoutée. Mais il ne saurait y avoir de discussion avec les organisations syndicales sur le sujet au niveau national ».

Laurence Parisot, présidente du Medef

« Quand il y a des discussions salariales annuelles, on discute du partage de la valeur ajoutée. »

18/02/2009 par Murielle Paradon

Michel Sapin, député socialiste

« Sur la question de la relance par la consommation, il n'y a toujours rien. » 

18/02/2009