Article publié le 22/02/2009 Dernière mise à jour le 22/02/2009 à 12:15 TU
A Berlin, les Européens arriveront divisés. Si la France adhère aux propositions de l’Allemagne sur une meilleure réglementation financière, la Grande-Bretagne est beaucoup plus réticente. Gordon Brown serait soucieux de préserver la City, le cœur financier de Londres, qui a déjà beaucoup souffert de la crise.
Mais le contrôle des marchés, de fonds spéculatifs ou la lutte contre les paradis fiscaux ne seront pas les seuls sujets abordés à Berlin. La question du protectionnisme devrait s’inviter au menu du sommet. Et là aussi les discussions s’annoncent animées.
Le président de la Commission européenne qui sera présent, a plusieurs pays dans le collimateur : l’Italie, l’Espagne et la France. La France critiquée aussi par la République tchèque qui préside actuellement l’Union : les relations entre les deux pays sont particulièrement tendues. Une rencontre entre Nicolas Sarkozy et le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek pourrait d’ailleurs avoir lieu en marge du sommet de Berlin afin d’aplanir les différents.
Le consensus devrait donc être difficile à trouver, mais d’ici le G20 en avril, les Européens auront d’autres occasions de se voir. Au moins deux réunions sont prévues à Bruxelles au mois de mars.
Président de la République
« J'attends que l'Europe se prépare à avoir une position commune pour le sommet du G20, [...] mais que ce ne soit pas un compromis au rabais avec des petites ambitions. »