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Fespaco

Les films en compétition

par  RFI

Article publié le 25/02/2009 Dernière mise à jour le 26/02/2009 à 09:56 TU

La 21e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou marque, selon ses organisateurs, «l'âge de la maturité». Cette édition  retrouve une véritable  dimension «panafricaine» comme en témoignent les sélections de films, reflets de la production de tout le continent africain, du Maghreb à l’Afrique du Sud, sans oublier l’Afrique lusophone et orientale.

Rapulana Seiphemo, Jann Turner, Kenneth Nkosi, les 3 compères de <em>White Wedding</em>.© Stepping Stone Pictures

Rapulana Seiphemo, Jann Turner, Kenneth Nkosi, les 3 compères de White Wedding.
© Stepping Stone Pictures

 

Au total, 129 films ont été retenus pour cette édition. Ils sont répartis en six compétitions : longs métrages (20 films), courts métrages (20 films, 2 catégories), documentaires (30 films, 3 catégories) et TV/ vidéos (29 films de fiction, 13 séries, 17 films de la diaspora).
À noter la présence de très nombreuses femmes cinéastes, notamment dans les sections documentaires et courts métrages.

Compétition officielle longs métrages fiction récompensé par les Étalons de Yennenga

Al Ghaba, Les démons du Caire. Ahmed Atef (Egypte). Al Ghaba, en arabe, c'est littéralement, "la Jungle". Le réalisateur a choisi d'évoquer le quotidien des oubliés de la ville du Caire. Mégapole de plus de 16 millions d’habitants. Enfants et jeunes adultes errent dans les rues.  Il n'y a pas de statistiques officielles, mais ils seraient entre plusieurs centaines de milliers et un million.

Cœur de lion. Boubacar Diallo (Burkina Faso). Le nouveau film du réalisateur burkinabé, le plus prolifique, auteur de 7 longs métrages en 4 ans.

Fantan Fanga. Adama Drabo et Ladji Diakité (Mali). "Le pouvoir des pauvres" est le deuxième volet de Taafe Fanga ("le pouvoir des femmes") sorti il y a une dizaine d'années et plusieurs fois récompensé. Le point de départ : le meurtre d'un albinos. Son ami, promoteur d'une troupe de théâtre, enquête en compagnie d'une policière stagiaire.

Jerusalema. Ralph Ziman (Afrique du Sud). L'histoire de Lucky Kunene et son ami Zakes, nés dans des familles pauvres de Soweto qui rêvaient de BMW et de maison avec vue sur la mer. Le jeu de gendarme-et-voleur avec les policiers va se transformer en violences et crimes sous la houlette d'un ancien militant de l'ANC. Ils échappent au massacre et sont décidés à mener une vie honnête, mais bientôt ils retomberont dans la criminalité.

L'Absence. Mama Keïta (Guinée/Sénégal). Adama, après de brillantes études en France, retourne au bout de 15 ans au Sénégal, à la rencontre de sa grand-mère et de sa soeur sourde et muette. Il a reçu une lettre alarmante qui l'a obligé à revenir, mais il veut repartir en France...

La Maison jaune. Amor Hakkar (Algérie). Premier long métrage du réalisateur algérien, le film raconte la longue quête d’un homme parti chercher le corps de son enfant mort. Au « bout de la nuit », dans ces montagnes sauvages des Aurès, il trouvera le moyen de faire renaître un sourire sur le visage de sa femme.

Le Fauteuil. Missa Hébié (Burkina Faso). Le fauteuil en question est celui d'un directeur général des mines que le gouvernement décide de licencier car il en fait un peu trop à sa tête. Son remplaçant est une femme, brimée jusque là par ce directeur et ses hommes de main. Elle va prendre sa mission très à coeur, provoquant des bouleversements dans l'entreprise et chez elle.

Les Feux de Mansaré. Mansour Sora Wade (Sénégal). Mathias retourne en triomphe à Mansaré, sa ville natale, après avoir fait fortune à l'étranger en quelques années. Il souhaite faire des affaires et épouser Nathalie, qui lui a été promise à la naissance, mais se heurte à la résistance de la jeune fille, amoureuse de Lamine, un musulman, ami d'enfance de Mathias, chrétien. Entre les deux hommes - mais aussi parallèlement entre les deux communautés religieuses - la tension monte. Lorsque Nathalie s'enfuira le jour de son mariage, Mathias se montrera résolu à mettre la ville à feu et à sang pour la retrouver, par orgueil plus que par amour.

Mah-Saah-Sah. Daniel Kamwa (Cameroun).  Daniel Kamwa fait partie de la génération des anciens. On lui doit de nombreux films dont Pousse-Pousse ou Le cercle des pouvoirs, comédies dramatiques portant sur l’acculturation, la corruption. Ce nouveau film, réalisé avec peu de moyens, pointe de nouveau à travers une histoire particulière, celle d’un jeune orphelin, l’utilisation de la tradition.

Mascarades. Lyes Salem (Algérie). Premier long métrage du comédien, passé à la réalisation, primé dans de nombreux festivals dont celui du Caire, Mascarades se déroule dans un petit village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir, interprété par Lyes Salem, aspire à être reconnu à sa juste valeur. Un soir, alors qu'il rentre soûl de la ville, Mounir annonce sur la place du village qu'un riche homme d'affaires étranger a demandé la main de sa sœur, celle qui fait l’objet de toutes les moqueries. Du jour au lendemain, il devient l'objet de toutes les convoitises et se retrouve empêtré dans son mensonge.

Nothing But The Truth. John Kani (Afrique du Sud). John Kani est un monument du théâtre sud-africain, militant politique, acteur et metteur en scène. La pièce de théâtre Nothing But The Truth (Rien que la vérité) et son acteur principal, John Kani, a obtenu plusieurs récompenses avant de tourner dans le monde entier. Aujourd'hui, elle est devenue un film: Sipho travaille dans une bibliothèque à Port Elizabeth lorsqu'il réceptionne les cendres de son frère Themba. Themba était un héros du mouvement anti-apartheid, exilé à Londres alors que Sipho est resté en Afrique du Sud. La dernière volonté de Themba, décédé à Londres, est d'être enterré près de ses parents. Les deux frères ne se parlaient plus depuis 25 ans.

Ramata. Léandre-Alain Baker (Congo Brazzaville). Ramata la cinquantaine passée, est une femme d'une beauté envoûtante. Elle est mariée depuis une trentaine d'années à Matar Samb, riche homme de son état, ancien procureur devenu Ministre de la justice. Ils vivent aux Almadies, un quartier très huppé de Dakar. Ngor Ndong, lui, a 25 ans. Il est jeune, fort, mystérieux et sans domicile fixe. C'est un petit malfrat occasionnel, connu par les services de police. Un soir, au hasard d'un taxi au volant duquel se trouve Ngor Ndong, Ramata consent fà suivre ce jeune homme au Copacabana, un bouge des bas-fonds de Dakar…

Les Jardins de Samira. Latif Lahlou (Maroc). Trouver un mari est devenu la raison de vivre de Samira. Son père réussit à lui trouver un mari, un exploitant agricole veuf et sans enfants.
Très vite, Samira découvre que son mari est impuissant. Le manque d'affection et l'intérêt sexuel de son mari deviennent insupportables pour Samira, ce qui l'oblige à combler ses vides par des fantasmes. Au fil des jours, elle commence à s'intéresser au neveu de son mari, le jeune Farouk. Le mari, devinant la nature de la relation qui s'établit entre sa femme et son neveu, chasse ce dernier.

Shtar M'Haba. Kalthoum Bornaz (Tunisie). "L'autre moitié". Selima et Selim sont jumeaux, ils viennent de fêter leur 20 ans. Orphelins de mère, ils vivent à Tunis avec leur père Ali, avocat au barreau de Tunis. Ali ne s'est jamais remis du décès de sa femme. Il est persuadé que les jumeaux sont responsables de la mort de leur mère. Sélima est étudiante en archéologie et compte se spécialiser en fouilles sous-marines. Elle harcèle constamment son père pour connaître la vérité sur sa mère. Sélim plus rusé et plus secret que sa sœur, rêve de devenir grand couturier. Il finit par décrocher une bourse de stage en stylisme à l'étranger. Quelques mois plus tard, Ali meurt. Sélim revient pour l'enterrement et annonce qu'il vend la maison laissée par Ali car il a besoin d'argent pour s'installer à l'étranger et que le partage se fera conformément à la loi : une part pour sa sœur et deux parts pour lui. En tant qu'héritière minoritaire, Sélima ne peut s'opposer à la vente.

Teza. Hailé Gérima (Ethiopie). Le grand réalisateur éthiopien, auteur de chefs-d’œuvre comme Harvest, ou Sankofa, aura mis 14 ans pour terminer ce film, récompensé depuis de deux Lions d’or à Venise, et d’un Tanit d’or à Carthage. Il y questionne le statut de l’intellectuel africain à travers l’histoire d’Anberber, jeune médecin qui rentre en Éthiopie après de longues années d’absence. Le pays est passé d’une dictature à une autre, ce qui le pousse à remettre en question ses idéaux. Lui, qui rêvait de soigner ses compatriotes, doit maintenant trouver sa place pour pouvoir recommencer à vivre dans ce pays qu’il ne parvient pas à aider.

The Sleep Walking Land. Teresa Prata (Mozambique). "Terre somnambule". Au début des années 90, alors que la guerre civile se dissipe, le jeune Muidinga n'a nul autre souhait que de retrouver sa famille. Le film débute alors que Muidinga vient de trouver un journal intime, près d'un corps. Dans ce journal, il est question d'une mère en quête de son fils disparu. Muidinga est persuadé qu'il s'agit de la sienne et entreprend un voyage à sa recherche, de camp de réfugiés en camp de réfugié. Tahir, un ancien, l'accompagne dans sa quête.

Triomf. Michael Raeburn (Zimbabwe). Cinéaste particulier et particulièrement engagé, le Zimbabwéen Michael Raeburn raconte, dans ce film caustique et particulièrement réussi, la vie d’une famille de petits blancs pauvres dans la petite ville sud-africaine de Triomf, pendant la campagne électorale qui devait amener Mandela au pouvoir. Ils sont affreux, sales et méchants, pour parodier un titre d’Ettore Scola.

Wadean Oummahat. Mohamed Ismaïl (Maroc). "Adieu mères". 1960, la vie quotidienne, pacifique et sereine, de deux familles, une juive et une autre musulmane, avant que cette convivialité soit affectée par la Seconde Guerre Mondiale et la création de l'État d'Israël.

Whatever Lola Wants. Nabil Ayouch (Maroc). Lola, 25 ans, vit à New York en rêvant d'une carrière de danseuse. Elle découvre un jour l'histoire d'Ismahan, star de la danse orientale, véritable légende au Caire. Lola rencontre un autre Égyptien, Zack. L'idylle tourne rapidement court et Zack rentre en Egypte. Sans réfléchir, Lola décide immédiatement de le suivre. Arrivée au Caire, déçue par l'attitude du jeune homme, Lola se met en tête de retrouver la fascinante danseuse Ismahan.

White Wedding. Jann Turner (Afrique du Sud). "Mariage blanc". Où l'on retrouve deux acteurs de Jerusalema, Rapulan Seiphemo et Kenneth Nkosi en scénaristes pour une comédie romantique, coscénarisé et mise en scène par Jann Turner. Elvis quitte Johannesburg en voiture pour aller se marier au Cap avec la belle Ayanda. Il fait un détour par Durban pour emmener son témoin et meilleur ami Tumi. Une dispute entre Tumi et sa petite amie rend la voiture inutilisable. Une médecin qui vient d'abandonner son fiançé devant l'autel du mariage, les prend en stop...

Compétition officielle documentaires

Aru. Léopold Togo (Mali).

Behind The Rainbow. Jihan El Tahri (Egypte). "Au-delà de l'arc-en-ciel". «La nation arc-en-ciel» C'est ainsi que se voyaient les Sud-africains après l'élection de Nelson Mandela à la présidence. Le documentaire de Jihan El Tahri revient sur cette période pour brosser un portrait sans concession sur l'African National Congress (ANC), le parti de Nelson Mandela, Thabo Mbeki et Jacob Zuma: luttes intestines et corruption.

Cemetery Stories : a rebel missionary in South Africa. Cheick M. Cherif Keita (Mali). "Histoires de cimetière: un missionnaire rebelle en Afrique du Sud". Dans le documentaire Oberlin-Inanda: The Life and Times of John L. Dube (La vie et l'époque de John L. Dube), Cherif Keita retraçait l'histoire du fondateur de l'ANC. Ce nouveau documentaire s'attache au séjour de John Dube aux États-Unis au sein de la famille Wilcox, en 1887. Les Wilcox, missionnaires en Afrique du Sud ont convaincu John de poursuivre ses études.

Comian (La Voie des génies). Mohamed Dazalor (Côte d’Ivoire). Les Comians sont ceux qui sont possédés par les génies, et qui servent d'intermédiaire entre les âmes des défunts et les hommes. Mohamed Dazalor s'est intéressé plus particulièrement à l'une de ces prêtresses.

Dieu a-t-il quitté l’Afrique ? Musa Dieng Kala (Sénégal). Août 1999. Deux adolescents guinéens sont retrouvés morts dans le train d'atterrissage d'un avion en provenance de Conakry. Comme eux, chaque année, des milliers de jeunes Africains risquent leur vie pour fuir la pauvreté et les conflits. Musa Dieng Kala retourne dans le quartier où il a grandi à Dakar avec une question : Dieu a-t-il quitté l'Afrique ? À travers le quotidien de 5 jeunes adultes décidés à émigrer coûte que coûte en Occident, le cinéaste révèle l'impuissance des individus face aux diktats internationaux et au désengagement des dirigeants.

En attendant les hommes. Katy Ndiaye (Sénégal). La jeune réalisatrice, présentatrice vedette de la télévision belge, a tourné en Mauritanie, dans un village, où les femmes attendent le retour de leurs hommes, émigrés, qui reviennent une fois l’an. Pour ce retour, elles préparent leurs maisons, les ornent de peintures, chacune attendant à sa façon et vivant à sa manière cette attente éternelle.

Entre la coupe et l’élection. Monique Phoba Mbeka (RD Congo)Une des plus grandes documentaristes africaines, à laquelle on doit de très nombreux films politiques, notamment sur le retour du président Kerekou au Bénin. Le film se déroule pendant une élection, et met en parallèle l’histoire d’une des plus célèbres équipes de foot d’Afrique et le quotidien de la campagne électorale.

Epé Ekpé ou la prise de la pierre sacrée. Zavier Akiza Balouki (Togo). Epé Ekpé ou Kpessosso est le nom des cérémonies qui marque le Nouvel an chez les Guins, peuple du sud du Togo. La pierre sacrée donne des prévisions et oriente l'année à venir. Sa couleur indique son message.

Jeanne d'Arc et que la roue tourne. Rosalie M. Atangana (Cameroun). Un documentaire qui fait partie d'une série de 7 films consacrée aux femmes battantes. Rosalie Atangana suit le périple d'une chauffeuse de bus.

Gbehanzin, le rêve inachevé. André-Marie Johnson (Bénin). Béhanzin, souverain de la fin du XIXe siècle reste une énigme que les connaissances historiques n'arrivent pas encore à cerner. Grande figure de résistance à la pénétration coloniale au Dahomey, son histoire reste encore un véritable sujet de recherche. Des douze rois qui se sont succédé sur le trône du royaume de Danxomè, il aura eu le règne le plus court et le plus tumultueux. Guerres contre l'envahisseur métropolitain, intimidations, exil forcé. Sa mort en 1906 en terre d'exil renforce les zones d'ombres et de complexités sur sa personnalité.  Le film documentaire va sur les traces de Béhanzin en reconstituant le chemin de l'exil: la Martinique et l'Algérie.

La Brèche. Abdoul Aziz Cissé (Sénégal). Une des nouvelles valeurs sûres du cinéma sénégalais. Dans ce documentaire de 26 minutes, le réalisateur nous plonge dans le nord du Sénégal où une brèche ouverte au flanc d’un barrage sur le fleuve a fini par transformer négativement la vie des villageois, accentuant la salinisation des terres et la paupérisation des paysans.

La femme porte l’Afrique. Idrissa Diabaté (Côte d’Ivoire). L'une est charbonnière à Abidjan, une autre teinturière en Guinée, une troisième fabrique de la bière de mil au Burkina Fasso, la quatrième est généticienne au Bénin et la cinquième, bien qu'analphabète, est maire de sa commune au Sénégal. Elle «porte sa ville sur la tête»....

Le dernier Acte. Nissi Joanny Traoré ( Burkina).

Lieux saints, de Jean-Marie Teno (Cameroun). À travers le portrait de 2 hommes, Jules César l'artiste artisan et Bouba le petit entrepreneur, Lieux Saints pose la question de l'accès à la culture dans un quartier populaire de Ouagadougou et montre comment le refus de la misère culturelle est devenu un des moteurs de lutte contre la misère économique.

Mannema Fena (Among Ourselves). Ibrahim Abla (Egypte). "Parmi nous". Sur la ville du Caire et ses habitants.

Mémoire d’une femme. Lassaad Oueslati (Tunisie). Dans les années 40-50 et lors de la colonisation française de la Tunisie, une femme issue d'une famille juive italienne se convertit à l'islam et se marie à l'époque au bras droit de Salah Ben Youssef (un opposant à Habib Bourguiba). Esther, devenue Hédia, raconte son parcours et la relation avec son fils à la recherche de ses origines juives.

Mousso Deni (Le Chemin de la musique au féminin). Irène Tassembédo (Burkina Faso).

Nos lieux interdits. Leila Kilani ( Maroc). Documentaire politique, qui revient sur l’histoire de quatre décennies de violence et de disparitions quelques années après l’indépendance du Maroc. La réalisatrice suit quelques-uns de ces disparus poursuivis pour délits d’opinion, ou dans des affaires à caractère politique, et l’histoire de leurs proches et de leurs familles.

Ordination chez les Mami. Christine Touggourt N’Namdine (Togo).

Ouled Lenine. Nadia El Fani (Tunisie). À travers le portrait de son père Béchir, historien et figure immuable du révolutionnaire maghrébin, Nadia El Fani raconte la lutte des communistes dans la Tunisie post-indépendance. Elle est allée filmer à Sidi bou Saïd, dans les ruelles de la kasbah de Sousse, des hommes et des femmes qui racontent leur «épopée», combien ils ont cru et comment ils ont perdu.

Pauline (L’Amour en action). Maimouna Ndiaye (Guinée Conakry).

The Manuscripts of Timbuktu. Zola Maseko (Afrique du Sud). L'Afrique du Sud a fait une priorité de la préservation des manuscrits de Tombouctou, dans le cadre du NEPAD. C'est l'occasion pour Zola Maseko de retracer la fabuleuse histoire de cette ville et son rayonnement sur le continent à travers ses sages et ses rois, sous la forme d'un docu-fiction. La musique du documentaire a été composée par Vieux Touré, le fils d'Ali Farka Touré.

Tu n’as rien vu à Kinshasa. Mwésé Ngangura (RD Congo). Le titre du documentaire est une paraphrase du film d'Alain Resnais, Hiroshima mon amour. Il raconte la vie dans les communautés de marginaux de Kin'. Oubliés par l'État, ils copient sa structure. Ainsi ces communautés se sont-elles dotées d'un président, d'un trésorier, d'un chargé de la condition féminine...

Une affaire de nègres, de Oswalde Lewat (Cameroun). En 2000, au Cameroun, le commandement opérationnel d’une unité spéciale de lutte contre le banditisme a fait, en un an, plus d’un millier de victimes dans la région Douala, à l’ouest du pays africain. Osvalde Lewat enquête et raconte cette histoire terrible.

Victime de nos richesses. Kal Touré (Guinée Conakry). Un an après les évènements dramatiques qui se sont déroulés en septembre 2005 aux abords de Ceuta et Melilla, les enclaves espagnoles situées au nord du Maroc, de jeunes africaines et africains refoulés témoignent de leurs tentatives malheureuses de passage en Espagne, nous donnant "leurs" versions des faits de ces événements.

Wa Laou Filsin (La Chine est encore loin). Malek Bensmail (Algérie). Le 1er novembre 1954, près de Ghassira, un petit village perdu dans les Aurès, un couple d’instituteurs français et un caïd algérien sont les premières victimes civiles d’une guerre de sept ans qui mènera à l’indépendance de l’Algérie. Malek Bensmaïl revient dans ce village chaoui, devenu «le berceau de la révolution algérienne», pour y filmer au fil des saisons ses habitants, entre présent et mémoire.

Z’har. Fatma Zohra Zammoun ( Algérie). "Chance". L'Algérie des années 90 se profile derrière une démarche cinématographique

Zao. David Pierre Fila, (RD Congo). Un documentaire en hommage à Zao, «griot moderne de Brazzaville» qui chante l'Afrique «cadavere».

Courts métrages en compétition

Al hob fy Zaman Al kola (Love In The Time of Gun). Ibrahim Abla (Egypte).
Al Oubour (La Traversée). Nadia Touijer (Tunisie).
Assafir Al Médina. Med Ikbel Chakchelm (Tunisie).
C’est dimanche. Samir Guesmi (Algérie).
Chant funèbre. Mohamed Mouftakir (Maroc).
Décembre. Shokry Mahmoud (Egypte).
Impasse. Issa Saga (Burkina).
Imout el Hout (Le Poisson noyé). Malick Amara (Tunisie).
La Jeune femme et l’instit. Mohammed Nadif (Maroc).
Nziri Nin Kera Yeremahoronya Waatiye (Il était une fois l’indépendance). Daouda Coulibaly (Mali).
Polo. Claver Yaméogo (Burkina).
Le Revenant. Mohammed Ahed Bensouda (Maroc).
Sarah Mouka (Liberté provisoire). Naoufel Barraoui (Maroc).
Sauver Rama. Tahirou Tasséré Ouedraogo (Burkina).
Sellam et Demetan. Mohammed Amin Benamaraoui (Maroc).
Sektou (Ils se sont tus). Khaled Benaissa (Algérie).
Une saison entre enfer et paradis. Mourad Ben Cheikh (Tunisie).
Timpoko. Serge Armel Sawadogo (Burkina).
Wara Al Blayek (Borderline) Sonia Chamki (Tunisie).
Waramutseho (Bonjour). Bernard Auguste Kouemo Yanghu (Cameroun).

Longs métrages de la compétition diaspora. Prix Paul Robeson.

A Winter Tale. Frances Anne Solomon (Trinidad et Tobago).
After School. Walter Powell et Clifford Reed (États-Unis).
Barka Burkina. Ina et Esu (États-Unis).
Blue Print. Kirk Shannon-Butts (États-Unis).
Devocao. Sergio Sanz (Brésil).
Gospel Hill. Giancarlo Esposite (États-Unis).
Houna et Manny. Jared Katsiane (États-Unis).
Jacques Roumain, la passion d’un pays. Arnold Antonin (Haïti).
Les 16 de Basse-Pointe. Camille Mauduech (France-Martinique).
Movement, Evolution Africa. Joan Frosch et Allan Kovgan (États-Unis).
Moving To The Beat. Caleb Heymann (États-Unis).
Namibia : la lutte pour la libération. Charles Burnett(Namibie/États-Unis).
Nora. Alla Kovgan et David Hinton (États-Unis).
Patterns Of Passion. Patrick Coleman (États-Unis).
Prince of Broadway. Sean Baker (États-Unis).
Sabar. Chike Nwoffiah (États-Unis).
The Seed. Joshua Bee Alafia (États-Unis).

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