Article publié le 25/02/2009 Dernière mise à jour le 26/02/2009 à 00:24 TU

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (g) et le président sud-africain Kgalema Motlanthe à Pretoria, le 25 février 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Johannesburg, Nicolas Champeaux
L’analyse que dresse Ban Ki-moon sur le Zimbabwe est sans équivoque. La situation économique est, selon lui, critique, la situation humanitaire est inquiétante et les chiffres concernant la crise sanitaire parlent d’eux-mêmes. Plus de trois mille personnes sont mortes du choléra.
Face à ce constat, Ban Ki-moon a d’abord promis que les Nations unies ne ménageraient pas leurs efforts pour venir au secours des Zimbabwéens. La chargée des affaires humanitaires des Nations unies, Catherine Bragg, revient d’ailleurs du Zimbabwe et elle rendra compte à Ban Ki-moon des moyens identifiés pour accroître l’effort onusien au Zimbabwe.
Mais devant le président sud-africain, Kgalema Motlanthe, Ban Ki-moon a – et à deux reprises - appelé Robert Mugabe à libérer les prisonniers politiques dans son pays. Ban Ki-moon avait déjà fait part de ce message à Mugabe.
Lors de leur rencontre à Addis-Abeba il y a quelques semaines, le message a visiblement été mal reçu. Alors Ban Ki-moon insiste et rappelle à Mugabe que l’effort de la communauté internationale serait plus conséquent si des mesures significatives étaient prises pour réconcilier les Zimbabwéens et libérer les prisonniers politique, avant d’ajouter qu’en tant que secrétaire général des Nations unies, il était très préoccupé par la situation des droits de l’homme au Zimbabwe.