Article publié le 26/02/2009 Dernière mise à jour le 26/02/2009 à 16:41 TU
Le Boeing de Turkish Airlines, mercredi 25 février 2009. L'analyse de la boîte noire, qui devrait durer 48 heures, permettra probablement d'en savoir plus sur les causes du drame.
( Photo : Marcel Antonisse/ AFP )
Avec notre bureau du Bénélux
Trois heures après son départ d’Istanbul, le Boeing de Turkish Airlines s’est écrasé avant d’avoir atteint la piste d’atterrissage de l’aéroport de Schiphol. L'avion est brisé en trois. Neuf morts, six personnes entre la vie et la mort et vingt-cinq blessés graves. Mais le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd. Selon Bob Fisher, commissaire principal de la zone de police, « le plus souvent, les accidents d’avion sont mortels pour la plupart des gens à bord, car un feu se déclare ou l’appareil tombe de très haut. Dans ce cas, l’appareil est tombé d’une altitude très réduite et il n’y a pas eu de feu. En plus, l’appareil s’est heureusement écrasé dans les champs ».
Interrogations sur la cause de l'accident
Tout le monde se pose la question de la cause de l’accident : erreur de pilotage, défaut de matériel, l’enquête le dira.
« Les conditions météorologiques n'avaient rien de particulier... Pour l'instant, les hypothèses ne sont que pure spéculation... »
Pour le juge d’instruction à Haarlemmermeer, « l’enquête commence naturellement par l’audition du plus grand nombre de témoins. Il y aura aussi l’investigation sur les lieux de l’accident. Mais, il fallait attendre la lumière du jour ce jeudi. On a trouvé la boite noire. On s’attend à deux jours de délai avant d’obtenir des informations ».
Les familles turques des passagers sont arrivées ce mercredi par avion spécial. Mais les services d’urgence doivent finir de comparer les listes des passagers et celles des hôpitaux pour déterminer enfin, qui sont les victimes.
« C'est une vieille compagnie, sérieuse... Turkish Airlines c'est une bonne compagnie, une bonne maintenance, de bons pilotes...»