par Sophie Torlotin
Article publié le 01/03/2009 Dernière mise à jour le 04/03/2009 à 19:57 TU
Pour ses 40 ans, le Fespaco s’est offert une cérémonie d’ouverture digne des Jeux olympiques.
La célèbre chorégraphe burkinabé Irène Tassembedo a ainsi fait défiler sur la piste du stade du 4 août ses danseurs mélangeant danse traditionnelles et hip hop, des cow boys aussi, clin d’œil aux westerns hollywoodiens ou à Moustapha Alassane, le réalisateur nigérien, l’un des pionniers du cinéma africain.
Le tout, au milieu de marionnettes géantes et de feux de Bengale.
Vêtus de rouge, des participants ont formé le nombre 40 sur la pelouse du stade.
" Sembène Ousmane avec la puissance de sa voix, et sa langue de feu a réussi à traquer les nuages de l’obscurité et montrer qu’il était possible de secouer la nuit et d’en sortir. Il y sera parvenu parce qu’il ne dormait pas. Sembène c’était le veilleur de nuit. " |
Cheikh Modibo Diarra, parrain de la 21ème édition du Fespaco |
Et sur les gradins, 30 à 35 000 personnes sont venues assister à ces deux heures de fête, retransmise en direct à la télévision nationale et qui s’est achevée par un feu d’artifice.
Preuve qu’en 40 ans, la fête panafricaine du cinéma symbolise la fierté de tout un peuple.
Mais les participants, en rendant hommage à l’un des fondateurs du festival, le cinéaste sénégalais Sembène Ousmane, invitent à rester mobilisé pour le cinéma africain.
A partir de demain, c’est dans les 11 salles de cinéma que se retrouveront les 500.000 spectateurs attendus, friands d’images africaines.
A écouter
«Le Fespaco c'est toute une histoire, un projet entre quelques volontaires, qui est devenu, quarante ans après, une gigantesque manifestation»
01/03/2009