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Economie européenne

Trouver une politique commune anti-crise

Article publié le 01/03/2009 Dernière mise à jour le 02/03/2009 à 11:40 TU

Le secteur automobile et ses emplois, le protectionnisme, le renforcement des moyens de la BEI, la Banque européenne d'investissement, l'aide, ou non, aux économies les plus fragiles notamment en Europe de l'Est : les 27 cherchent la solution et demandent aux grandes institutions financières internationales d'aider l'UE.

(1er rang G à D) Le Hongrois Ferenc Gyurcsany, l'Espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero et Nicolas Sarkozy. (2ème rang G à D) Le Finlandais Matti Vanhanen, l'Autrichien Werner Faymann et le Bulgare Sergei Stanishev, au sommet d'urgence de Bruxelles, ce 1er mars 2009.(Photo : Reuters)

(1er rang G à D) Le Hongrois Ferenc Gyurcsany, l'Espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero et Nicolas Sarkozy. (2ème rang G à D) Le Finlandais Matti Vanhanen, l'Autrichien Werner Faymann et le Bulgare Sergei Stanishev, au sommet d'urgence de Bruxelles, ce 1er mars 2009.
(Photo : Reuters)

Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles, Muriel Paradon

Les pays d'Europe de l’Est qui s’étaient réunis, ce dimanche matin, avant le sommet à 27, avaient réclamé plus de solidarité de la part du reste de l’Europe. Dans la soirée,  la présidence tchèque de l’Union  a répondu «oui»  à la solidarité, mais en appelant chaque pays membre à prendre ses responsabilités.

Quant à la Commission européenne, elle refuse toute aide spécifique à un groupe de pays, car  «chacun vit une situation différente», a dit José Manuel Barroso. La Commission estime, en outre, avoir beaucoup fait, c'est-à-dire donné beaucoup d’argent.

Il n'y aura donc pas d’aide financière supplémentaire à tous ces pays, on l’aura compris, seulement un examen au cas par cas si nécessaire. On est donc loin de la demande de la Hongrie, qui avait réclamé au moins 160 milliards d’euros pour soutenir le système financier dans les pays d'Europe de l’Est.

La polémique du protectionnisme…

C’est un sujet qui revient souvent. Mais cette fois, il n’y a officiellement plus de problèmes. Les différends entre la République tchèque et la France sur le plan automobile français, par exemple, sont, d'après le Premier ministre tchèque, «une polémique créée par les médias».

Par ailleurs, répondant à la proposition de Nicolas Sarkozy concernant un plan d’aide européen à l’automobile, José Manuel Barroso répond clairement «non». Pour le président de la Commission européenne, ce type d’aide sectorielle appartient au passé. Il adresse donc une fin de non-recevoir pour Nicolas Sarkozy.