par Sophie Torlotin
Article publié le 05/03/2009 Dernière mise à jour le 05/03/2009 à 05:27 TU
L’acteur congolais installé en Belgique Dieudonné Kabongo est venu au Fespaco pour y jouer, en marge des projections, dans une pièce de théâtre, Tatu ou vestiges d’un désastre.
Une façon pour les comédiens d’exister, car ils ne sont pas mis en valeur au festival de cinéma.
La malienne Fatoumata Coulibaly ne dit pas autre chose.
« Je demande aux responsables du Fespaco de donner une place aux acteurs, comme on le fait à Cannes, parce que sans nous il n’y a pas de films » |
La comédienne et réalisatrice malienne Fatoumata Coulibaly |
Venue deux fois au festival de Cannes défendre des films en compétition, dont Mooladè de Sembène Ousmane, elle peut témoigner des différences de traitement des acteurs entre la manifestation cannoise et son homologue ouagalaise.
Mais il n’y a pas de star system à Ouagadougou, pour le meilleur et pour le pire. Les budgets des films, déjà très serrés, ne permettent pas en plus de bien payer les comédiens. Et quasiment tous exercent un autre métier.
Il n’y a pas d’école de formation d’acteurs non plus.
Néanmoins, certains peuvent être découvert lors de castings par des réalisateurs étrangers. Et espérer ainsi commencer une vraie carrière devant la caméra.