par Catherine Ruelle
Article publié le 07/03/2009 Dernière mise à jour le 07/03/2009 à 07:50 TU
Le Fespaco, et nous en sommes tous conscients, est un festival indispensable, 40e anniversaire ou pas ! Le nouveau secrétaire général, Michel Ouedraogo, est, de l’avis de tous - cinéastes burkinabès y compris, et pourtant ils ont souvent eu la dent dure de par le passé -, un homme intègre, un esprit ouvert, un passionné de cinéma, désireux de remettre le cinéma au cœur du festival.
Alors pourquoi cette amertume diffuse ? Sans doute, parce qu’il faudrait que l’organisation du festival puisse capitaliser d’année en année expérience et savoir faire, sans doute aussi parce qu’il faudrait que le secrétaire général ait les coudées encore plus franches. Sans doute faudrait-il en fait que le Fespaco devienne une manifestation annuelle et évite ainsi les écueils de l’exercice biennal. Supputations de journalistes, me direz vous, et sans doute auriez vous raison…
Quoi qu’il en soit, l’Etat burkinabè, le principal bailleur de fonds et le seul d’ailleurs à pouvoir garantir l’existence, l’indépendance et la pérennité du Fespaco, devrait mieux intégrer l’importance internationale de cette manifestation et la libérer des carcans administratifs. Tant de travail, tant de passion, tant d’années, au service du 7e art ! Nul ne peut l’ignorer.
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