par RFI
Article publié le 11/03/2009 Dernière mise à jour le 12/03/2009 à 03:51 TU
Le président français, Nicolas Sarkozy, à Paris, annonçant le 11 mars 2009, que la France va rejoindre le commandement intégré de l'OTAN.
(Photo : Reuters)
« Le moment est venu de mettre fin à une situation incompréhensible », a expliqué le président français. Car en restant en dehors du commandement intégré, la France, 4e contributeur budgétaire, et 5e contributeur de l'OTAN en termes de troupes, était écartée du comité des plans de défense ; l'instance où toutes les grandes décisions sont prises. « Une fois revenus, nous aurons notre place dans les grands commandements alliés », a-t-il encore affirmé.
Nicolas Sarkozy a voulu rassurer : « Le débat que j'ai voulu a parfois laissé place à des contre-vérités, des mensonges ». En tant que chef des armées, il a rappelé que la France n'avait jamais quitté l'OTAN, que la dissuasion nucléaire resterait l'affaire de la France et d'elle seule et que personne ne pourrait « nous forcer à envoyer des troupes quelque part ».« Ca grogne dans l'opposition mais également à droite où ils sont une quarantaine, gaullistes, souverainistes et centristes du Modem qui voient dans cette réintégration une erreur diplomatique. »