Article publié le 14/03/2009 Dernière mise à jour le 14/03/2009 à 06:14 TU
Le Pape Benoît XVI, en octobre 2008. Le malaise gagne les rangs des catholiques après la justification par le Vatican de l'excommunication de la mère de l'enfant la semaine dernière, excommunication qui a finalement été levée par les évêques brésiliens.
(Photo: Reuters)
Un recul des évêques brésiliens, mais à demi-mots... A l´issue de sa réunion mensuelle, la Conférence épiscopale a reconnu qu´il fallait tenir compte des circonstances, et a précisé que les propos du prélat de Récife n´étaient qu´un avertissement.
Mgr Cardoso Sobrinho aurait voulu « prévenir » l´équipe médicale et la mère de la fillette violée que l´avortement aboutirait à leur punition. Mais personne n´aurait encore été excommunié. Le président de la Conférence épiscopale a expliqué que l´archevêque n´avait sûrement pas voulu « blesser les victimes » de ce tragique fait divers, mais simplement « attirer l´attention » sur une certaine permissivité envers l´avortement, et l´oubli de l´existence du foetus. L´excommunication vaudra cependant pour les médecins.
Les évêques ont aussi déclaré considérer le viol comme un « pêché mortel », même s´il n´est pas cité comme méritant l'excommunication par le droit canon. L´archevêque Cardoso Sobrinho avait pourtant dit devant les caméras que l´avortement était pire que le viol.
Ici, cette affaire continue à défrayer la chronique.