par RFI
Article publié le 16/03/2009 Dernière mise à jour le 17/03/2009 à 16:37 TU
Organisé tous les trois ans, le Forum mondial de l'eau, se déroule à Istanbul à partir de ce lundi et jusqu'au 22 mars. Trois mille organisations et plus de 23 000 participants, chefs d'Etat du monde entier, ministres de l'Environnement, représentants de l'ONU ont répondu présent à cette grand-messe de l'eau. Objectif : trouver des solutions durables aux grands défis de la planète.
Plus de 900 millions de personnes n'accèdent toujours pas à l'eau potable dans le monde, 2 milliards et demi n'ont pas encore de raccordement à l’assainissement.
Pourtant, l'eau insalubre est la première cause de mortalité dans le monde et chaque année, 1,8 million d’enfants meurent de diarrhée. Par ailleurs, l'eau est un liquide précieux. La population mondiale d'ici à 2050 devrait dépasser les 9 milliards de personnes, un tiers de plus qu'aujourd'hui. Ce qui veut dire que la demande va augmenter d'autant. Non seulement cet ingrédient nécessaire à la vie est lié au climat, donc au réchauffement climatique, mais il est aussi lié à la polémique autour de l'alimentation, des prix et des marchés financiers.
L'objectif du forum est donc d'apporter des réponses à la demande mondiale et d'améliorer la gestion des ressources de la planète. Ce qui ne peut être possible sans une prise de conscience, notamment des dirigeants du monde. Celle-ci doit être accompagnée d'actions pour désamorcer la crise de l'eau, véritable bombe sanitaire à retardement : l’eau tue en effet dix fois plus que les guerres...
« Nous sommes actuellement ni pauvres ni riches en eau. Nos réserves nous suffisent pour l'instant. Cependant, une projection en 2030 montre que nous manquerons de cette ressource à cette échéance ».