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Inde

Le petit-fils d'Indira Gandhi : celui par qui le scandale arrive

Article publié le 17/03/2009 Dernière mise à jour le 17/03/2009 à 16:42 TU

Des propos anti-musulmans prononcés par le petit-fils de l'ancienne Premier ministre Indira Gandhi provoquent un tollé en Inde. Varun Gandhi risque d'être poursuivi par la justice pour avoir « alimenté les tensions inter-communautaires ». L'Inde compte environ 80% d'hindous et 14% de musulmans.

Avec notre correspondant à New Delhi, Pierre Prakash

Varun Gandhi, petit-fils de l'ancienne Premier ministre Indira Gandhi, est candidat aux élections législatives 2009.(Photo : AFP)

Varun Gandhi, petit-fils de l'ancienne Premier ministre Indira Gandhi, est candidat aux élections législatives 2009.
(Photo : AFP)

A un mois des élections législatives, le seul héritier de la dynastie Gandhi à avoir déserté le Parti du congrès au profit des nationalistes hindous, vient de provoquer une polémique, qui pourrait faire bien du tort à son parti, le Bharatiya Janata Party (BJP).

Dans un discours prononcé lors d’un meeting électoral il y a quelques jours, Varun Gandhi a en effet tenu des propos haineux à l’égard de la minorité musulmane, affirmant notamment que : « Si le BJP remportait les élections, il couperait la tête des musulmans ».

Filmé, ce discours a fait irruption sur les écrans de télévision ce mardi, déclenchant un véritable tollé, au point que la commission électorale pourrait ouvrir une enquête, tandis que son parti, qui a cette fois-ci décidé de mettre son idéologie pro-hindou en sourdine, est en train de prendre ses distances avec ce candidat de vingt-neuf ans, considéré par beaucoup comme un traître, pour avoir rejoint les nationalistes hindous du BJP, malgré l’héritage familial.

Le neveu de Sonia Gandhi s’est pour sa part défendu en affirmant que ses propos avaient été tronqués, tout en promettant de s’expliquer demain mercredi, à l’occasion d’une conférence de presse.