par RFI (avec AFP)
Article publié le 18/03/2009 Dernière mise à jour le 18/03/2009 à 15:43 TU
24-26 janvier : Un rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de partisans du maire dégénère en pillages. Les locaux de la radio nationale (RNM), deux centrales d'achat du groupe agroalimentaire Tiko de Ravalomanana et les locaux de sa télévision privée MBS sont saccagés. Un manifestant partisan d’Andry Rajoelina est tué par balles.
« Les gens brûlent le patrimoine du président, les gens réclament ce qu’il a pillé [...] Toute cette pagaille-là, c’est la manière pour les Malgaches d’exprimer que ce régime-là ne les satisfait plus ! »
28 janvier : Marc Ravalomanana accuse Andry Rajoelina, maire d’Antananarivo d'être « l'initiateur de troubles » et Roland Ratsiraka, le neveu de l’ancien président, Didier Ratsiraka, qui était candidat à la présidence de 2006, d’être lui : « le cerveau des événements ». 10 000 personnes sur la place du 13-Mai, haut lieu de la contestation dans la capitale. La gendarmerie dénombre au moins 68 morts en deux jours dans le pays.
Roland Ratsiraka est derrière les émeutes
« C'est lui [Roland Ratsiraka] le cerveau avec les leaders d'ici. Il faut le rechercher et le maîtriser. Oui, il y a un mandat d'arrêt contre lui. »
« Cela s’est déroulé à Antananarivo, à Fianarantsoa, à Manakara, à Tuléar, à Sambava, Majunga, partout et il veut que ce soit moi le bouc émissaire. Eh bien, je lui dis tout simplement, Monsieur Ravalomanana, laissons le peuple juger, le jour où il faudra juger. »
Président de Madagascar
«Je reste toujours le président de ce pays.»
« Je suis heureux. Je jubile carrément ! Le pays vient de se débarrasser d'un usurpateur. »
Au moins 28 morts et 212 blessés lorsque la garde présidentielle tire sur des partisans de Rajoelina. En tout, une centaine de personnes ont été tuées dans les violences.
« La plupart sont blessés par balles, les autres ont été piétinés pendant le mouvement de foule. Il y a aussi beaucoup de décès. Jusqu'à maintenant on peut compter jusqu'à quarante corps au moins à la morgue. »
« La population veut un changement aujourd'hui. Quelle a été la réponse du gouvernement ? Quelle a été la réponse de M. Ravalomanana ? Il a répondu par des tirs et cela est condamnable. »
Chef des mutins
« Avec toutes les répressions à Madagascar, on a été obligé de prendre nos responsabilités. [...] C'était à la demande du peuple. »
15 mars : Marc Ravalomanana affirme qu'il ne démissionnera "jamais".
« Je resterai jusqu'à la fin. »
Chef de l'opposition malgache
« Le référendum n'est pas le souhait de la population parce que tout le monde conteste le président Ravolamanana. Il n'est plus digne de diriger notre pays. »
18 mars : La cour constitutionnelle malgache confirme officiellement Andry Rajoelina comme président de la République de Madagascar.
« Suite à la décision du directoire militaire, c'est moi, Andry Rajoelina, qui dirige le pays actuellement... Je suis le président de la transition. »