Article publié le 19/03/2009 Dernière mise à jour le 20/03/2009 à 10:20 TU
Au Liban, l’anglais a largement supplanté le français comme deuxième langue après l’arabe.
(Photo : AFP)
Avec notre correspondante à Beyrouth, Diane Galliot
Au Liban, l’anglais a largement supplanté le français comme deuxième langue après l’arabe. Les marges de recul de la langue ne sont pas connues, car, dans ce pays il n’y a pas de statistiques fiables.
Toutefois le décryptage de la régression du français ne paraît pas une évidence.
Dans les écoles privées et publiques, un gros effort est fait ces dernières années et il semble que les parents ont conscience qu’il est important d’offrir l’opportunité d’apprendre le français à leurs enfants, éventuellement comme troisième langue.
Par ailleurs, le français était une langue largement pratiquée dans la communauté chrétienne. Or aujourd’hui, elle est enseignée également dans les autres communautés, sunnites et chiites.
Le français recule certes, mais pourtant son enseignement s’élargit. Il est même considéré, dans certaines écoles, chiites par exemple, comme un instrument d’ouverture sociale pour les élèves et les étudiants. Le français se répand également dans le sud du Liban grâce au retour des familles libanaises d’Afrique francophone.
Le constat est mitigé, mais le Liban reste un bastion de la langue française dans la région.
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