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Corée du Nord / Etats-Unis / Japon

Des dispositifs militaires pour contrer le Taepodong-2

par  RFI

Article publié le 26/03/2009 Dernière mise à jour le 26/03/2009 à 23:00 TU

La marine américaine a envoyé deux destroyers équipés de système de défense antimissiles, au large du Japon. Dans quelques jours, Pyongyang doit tester un satellite de télécommunications. Mais pour les Américains et les voisins de la Corée du Nord, il s'agit d'un test de missile longue portée, la fameuse fusée Taepodong-2. Malgré les mises en garde internationales, Pyongyang prévoit d'ailleurs de tirer ce missile entre le 4 et le 8 avril prochain. Selon un responsable américain, l'engin a déjà été installé sur sa rampe de lancement de Musudan-ri.
D'après les Américains et les Japonais, le Taepodong-2, un missile balistique à longue portée nord-coréen, pourrait atteindre  l'Alaska. (Carte : RFI)

D'après les Américains et les Japonais, le Taepodong-2, un missile balistique à longue portée nord-coréen, pourrait atteindre l'Alaska.
(Carte : RFI)

Que les Nord-Coréens testent un missile balistique ou lancent un satellite de télécommunication dans l'espace, les Américains et les Japonais veulent pouvoir intercepter le Taepodong-2.

Ce jeudi, la marine américaine a donc annoncé avoir déployé deux destroyers au large du Japon, l'USS McCain and l'USS Chafee, équipés d'un système de défense antimissile. Grâce à la technologie Aegis, ces deux navires de combats ont en théorie les moyens de traquer et de détruire n'importe quel missile.

Un troisième destroyer américain, ainsi que deux destroyers japonais, tous équipés du même système, sont aussi prêts à appareiller à tout moment.

Au Japon, le Premier ministre Taro Aso a prévenu que les forces d'autodéfense détruiraient le missile nord-coréen ou ses débris s'ils venaient à menacer le territoire nippon. Le conseil de sécurité du gouvernement doit d'ailleurs bientôt mettre au point la stratégie à adopter en cas de tir.

Pour coordonner les dispositifs, l'envoyé spécial du Japon sur la Corée du Nord sera à Washington vendredi 27 mars. A Pyongyang, les autorités considèrent que l'interception de leur Taepodong-2 serait un acte de guerre.