par RFI
Article publié le 02/04/2009 Dernière mise à jour le 02/04/2009 à 17:20 TU
Le communiqué instaure également des mesures en matière de rémunération des traders. Enfin, il prévoit la création d'un conseil de stabilité financière qui intégrera les pays émergents, ce qui est une première.
En ce qui concerne la relance économique dans chacun des pays qui était le cheval de bataille des Etats-Unis, aucune mesure concrète n'a été prise, les dirigeants du G20 se contentant de s'engager à faire plus en cas d'aggravation de la situation.
Concernant le troisième point, relatif à la gouvernance mondiale, les dirigeants du G20 s'engagent à tripler les moyens du Fonds monétaire international. Ces moyens passeraient ainsi à 750 milliards de dollars de possibilités de prêts pour les pays en développement.
« Ce sont les pays du tiers monde et les pays émergents affaiblis qui profiteront vraiment de ce sommet. »
Quant aux paradis fiscaux, la France et l'Allemagne peuvent se réjouir, ils ont en effet obtenu gain de cause face aux Anglo-Saxons. Non seulement la liste des sanctions à appliquer contre les paradis fiscaux est inscrite dans le communiqué final mais en plus, l'OCDE devrait publier très vite une autre liste, celle des pays considérés comme des refuges fiscaux non coopératifs.
La troisième rencontre consacrée à la crise se tiendra à New York à l'occasion de l'Assemblée des Nations-unies.
« Pour tourner le dos à la crise économique, il faut que la confiance revienne ; pour que la confiance revienne, il faut qu'il y ait de nouvelles règles pour mettre un terme à la crise financière. »