Article publié le 05/04/2009 Dernière mise à jour le 05/04/2009 à 18:06 TU
Des gens rassemblés devant l'endroit où la bombe a explosé, devant la mosquée chiite à Chakwal, au sud d'Islamabad, le 5 avril 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondante à Islamabad, Nadia Blétry
L’attaque-suicide a eu lieu dans la ville de Chakwal exactement, c'est-à-dire à moins de cent kilomètres d'Islamabad, la capitale pakistanaise. La déflagration s’est produite au moment où des centaines de fidèles se réunissaient pour une cérémonie chiite. Les chiites, qui constituent environ 20% de la population pakistanaise, essentiellement sunnite. Le kamikaze a pu être stoppé à l’entrée de la mosquée mais, malgré cela, les victimes sont nombreuses.
Ces nouvelles violences parviennent au lendemain d’un attentat qui a frappé le cœur de la capitale pakistanaise. Samedi, ce sont les forces de sécurité, et à travers elles, l’Etat pakistanais, qui ont été visées.
Même si ces attaques sont de nature différente, religieuse d’une part, et politique d’autre part, elles participent à la tension croissante dans le pays et au sentiment d’insécurité qui a fini par gagner toutes les provinces.