Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Niger

Kadhafi, médiateur dans le conflit entre les Touaregs et le gouvernement

par  RFI

Article publié le 08/04/2009 Dernière mise à jour le 08/04/2009 à 12:24 TU

Le colonel Kadhafi se saisit du dossier de la rébellion des touaregs au nord du Niger. Il a reçu à Syrte les trois principaux groupes rebelles touaregs de la région et des représentants du gouvernement nigérien. Les protagonistes, sous l'égide du guide libyen, ont pris l’engagement de tout faire pour mettre un terme au conflit. Les négociations doivent maintenant se poursuivre pour concrétiser les déclarations de bonnes intentions.

Le leader libyen, Mouammar Kadhafi à Syrte, en Libye, le 7 avril 2009. (Photo : Reuters)

Le leader libyen, Mouammar Kadhafi à Syrte, en Libye, le 7 avril 2009.
(Photo : Reuters)

Ce n'est pas encore un accord de paix en bonne et due forme. Mais les lignes bougent. Gouvernement et rebelles touaregs semblent bien décidés, cette fois, à parvenir à la paix, même si le chemin est encore long.

Cela s'est passé à Syrte, sous la tente du guide libyen où ont été reçus une délégation du gouvernement nigérien conduite par le ministre de l'intérieur Albadé Abouba et les trois principaux mouvements de la rébellion touareg.

Les protagonistes se sont engagés devant le colonel Kadhafi à trouver une solution définitive de paix. Un engagement qui ne s'est pas encore traduit, selon les observateurs, par la signature formelle d'un cessez-le-feu par exemple.

Il reste donc encore du chemin à parcourir pour que les armes se taisent définitivement dans le nord du Niger. Les négociations vont donc se poursuivre, et vraisemblablement en Libye, sous l'égide du colonel Kadhafi.

« On espère que ça va continuer comme cela », nous a déclaré l'un des acteurs de la négociation. La délégation gouvernementale doit en principe rentrer à Niamey pour informer le président Mamadou Tanja de l'évolution du dossier. Le président Tanja qui avait toujours refusé le dialogue avec ceux qu'il qualifiait, il y a quelques mois, de « bandits armés et de terroristes ».