Manifestation lors de la journée internationale Olucome en décembre 2007.
(Source: www.olucome.bi)
Selon l’enquête menée par la police burundaise, le vice-président de l’Olucome a été tué à coups de couteau vers 1h du matin. Tout semble indiquer que ce grand militant de la lutte anticorruption a été victime d’un meurtre de sang-froid. Ses assassins l’auraient attendu, cachés dans sa propriété, et ils ont pris soin d’emporter un certain nombre de documents, assure le directeur adjoint de la police.
Autre élément venant corroborer cette thèse, la maison de la victime a été «
saccagée » et son bureau situé dans le centre-ville, «
défoncé ». Aucun objet de valeur n’a été dérobé. Mais, à l’Olucome, personne ne se fait d’illusion. Ernest Manirumva a été victime de son engagement contre la corruption, explique avec amertume le porte-parole de l’organisation. Richard Ntawe a déclaré que la corruption a atteint ces dernières années une ampleur jamais égalée.
Gabriel Rufyiri, président de l'Olucome
« Depuis qu’il a été nommé vice-président du l’Olucome, il nous disait qu’il recevait des menaces (…). C’est clair qu’il a été tué suite à ses activités professionnelles ».