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Etats-Unis

Une « lueur d'espoir » pour l'économie selon Barack Obama

Article publié le 10/04/2009 Dernière mise à jour le 11/04/2009 à 00:09 TU

Barack Obama a évoqué des signes encourageants pour l'économie américaine en proie à la récession. A l'issue d'une réunion avec les plus hauts responsables économiques du pays ce vendredi, à la Maison Blanche, le président américain a déclaré entrevoir une «lueur d'espoir»  pour l'économie.

Barack Obama lors de la réunion économique organisée à la Maison Blanche le 10 avril 2009.(Photo: Reuters)

Barack Obama lors de la réunion économique organisée à la Maison Blanche le 10 avril 2009.
(Photo: Reuters)

Avec notre correspondante à Atlanta, Anne Toulouse

Barack Obama a décidé de consacrer la dernière matinée d’activité avant le week-end de Pâques à une rencontre avec son équipe économique. L’ambiance sera sans doute détendue par les derniers développements qui marquent un frémissement dans une situation toujours précaire.

Lors de sa dernière séance avant la pause du Vendredi Saint, Wall Street a repassé le cap des huit mille points, grâce aux résultats de la banque Wells Fargo, annonçant une reprise des prêts immobiliers.

Même si la Une du New York Times évoque, ce vendredi, la peur d’une nouvelle plongée de la Bourse, le grand quotidien économique, le Wall Street Journal a lui, comme il le fait périodiquement, consulté les oracles et leurs prédictions sont plutôt optimistes.

La fin de la récession en septembre prochain 

Une enquête réalisée auprès de cinquante trois experts de l’économie aboutit à un consensus : la récession devrait se terminer aux Etats-Unis au mois de septembre prochain.

Cela ne veut pas dire que les effets se feraient sentir immédiatement. Il faudrait attendre encore un an pour que le pays soit remis sur pied, et le chômage continuerait à être élevé jusqu’à la fin de 2010.

Les experts expliquent l’embellie actuelle par un effet quasi mécanique : les commandes et la production ont atteint un niveau si bas qu’il faut les relancer pour simplement maintenir l’activité économique. C’est ce que l’on appelle le phénomène des « étagères vides ».