Article publié le 12/04/2009 Dernière mise à jour le 13/04/2009 à 00:17 TU
Le général Abdel Aziz, lors d'une conférence de presse organisée à Nouadhibou et retransmise en direct par la TVM, la Télévision Nationale Mauritanienne.
(Photo : Manon Rivière/RFI)
Avec notre correspondante à Nouakchott, Manon Rivière
C’est la première fois que le chef de l’Etat se livre au jeu des questions-réponses avec la presse. Pour cet exercice, il a choisi la deuxième ville du pays, Nouadhibou, à plus de 450 kilomètres de Nouakchott.
En effet, à Nouadhibou, loin de l’agitation politique, il a affirmé qu’il démissionnerait avant la fin de la semaine de son poste de président du Haut Conseil d’Etat (HCE), et ce afin de se porter candidat à l’élection présidentielle du 6 juin.
Mohamed ould Abdel Aziz a aussi exclu catégoriquement tout report du scrutin, comme le souhaitent pourtant certains partenaires étrangers de la Mauritanie. Pour lui, cette date a été validée de manière consensuelle en début d’année, lors des Etats généraux de la démocratie. Il n’y donc pas lieu de la modifier.
Concernant les modalités pratiques, Mohamed ould Abdel Aziz a confirmé qu’il reviendrait au président du Sénat de gérer les affaires courantes après sa démission, « conformément à la Constitution », a-t-il précisé.
Quant au Haut Conseil d’Etat, cette instance exécutive née du putsch du 6 août, elle va continuer à exister et sera dirigée jusqu’au scrutin par le général ould Ghazouani. Mais d’après un membre du HCE, sa mission se bornera désormais à veiller à la sécurité du pays.