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Etats-Unis / Piraterie maritime

Obama salue la libération du capitaine Richard Phillips

Article publié le 12/04/2009 Dernière mise à jour le 13/04/2009 à 01:50 TU

Le capitaine du <em>Maersk Alabama,</em> Richard Philips (d), avec le commandant Frank Castellano du <em>USS</em> <em>Bainbridge </em>après sa libération au large des côtes somaliennes, le 12 avril 2009.(Photo : Reuters)

Le capitaine du Maersk Alabama, Richard Philips (d), avec le commandant Frank Castellano du USS Bainbridge après sa libération au large des côtes somaliennes, le 12 avril 2009.
(Photo : Reuters)

Le président américain Barack Obama a salué la libération dimanche du capitaine Richard Phillips qui était retenu en otage par les pirates somaliens depuis mercredi. Il a affirmé que les Etats-Unis étaient résolus à lutter contre la piraterie. C'est bien une opération militaire de l'US Navy qui a permis au capitaine américain d'être libéré. Son équipage, qui avait pu échapper aux ravisseurs, est arrivé samedi à Mombasa, au Kenya. Ils ont exprimé leur joie à l’annonce de la libération de leur capitaine.

Avec notre correspondante à Atlanta, Anne Toulouse

Barack Obama a téléphoné au capitaine Phillips pour le féliciter après sa libération. Le Pentagone a révélé que le président avait donné à deux reprises, vendredi et samedi, l’autorisation d’utiliser la force si la vie de l’otage était en danger immédiat.

Lors d’une conférence de presse, le porte-parole de la marine américaine, l’amiral Gortney, n’a pas précisé ce qui avait déclenché l’assaut des forces spéciales qui se sont emparées dimanche du canot de sauvetage à bord duquel était détenu Richard Phillips. Trois des pirates ont été tués dans cet assaut, un quatrième s’est rendu et est détenu par les autorités maritimes. Il devrait être remis rapidement à la justice, sous un chef d’inculpation qui reste à déterminer. Le ministre de la Justice Eric Holder faisait remarquer ces derniers jours que les tribunaux américains n’ont pas eu à juger de cas de piraterie depuis plus d’un siècle.

Barack Obama, tenu informé en permanence

Le président a été tenu au courant heure par heure du face à face qui s’est déroulé entre les ravisseurs et le navire de l’armée américaine, le USS Bainbridge, qui s’est rendu sur place dans les heures qui ont suivi la prise d’otage. Ceci explique peut-être que Barack Obama soit resté à Washington pendant le week-end de Pâques. La Maison blanche a publié un communiqué dans lequel il félicité l’équipage du cargo et les forces spéciales. Il lance également un appel aux partenaires des Etats-Unis pour que ceux qui commettent des actes de piraterie aient à en répondre devant la justice

La fierté de l'équipage du Maersk Alabama

Avec notre envoyée spéciale à Mombasa, Stéphanie Braquehais

La chaîne américaine CNN a cité des officiels américains disant que le capitaine du porte-conteneur Maersk Alabama a été relâché dans l’après-midi de dimanche à la suite d’une intervention dont trois des quatre pirates ont été abattus et le quatrième aurait été placé en détention.

Toujours selon les même informations, Richard Phillips aurait été embarqué sur le destroyer l’USS Bainbridge qui avait escorté le Maersk Alabama jusqu’à Mombasa au Kenya.

Toute la journée de dimanche les hélicoptères américains ont survolé les canots de sauvetage pour apporter des vivres et surtout garder un œil sur le capitaine.

Les autorités traditionnelles du Puntland avaient tenté de négocier la libération du capitaine moyennant la garantie que les pirates ne seraient pas attaqués.

Apparemment les négociations n’ont pas abouti. L’équipage du Maersk Alabama arrivé sain et sauf, samedi soir, sous haute surveillance à Mombasa, avait déjà salué en chœur le courage du capitaine qui s’était sacrifié pour permettre aux 19 membres de l’équipage de s’enfuir et leurs réactions ne se sont pas fait attendre.

Les membres de l’équipage ont érigé un drapeau américain tout en haut du porte-conteneur et ils criaient « notre capitaine est devenu un héros national ».