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Etats-Unis / Mexique

Unis contre le trafic de drogues et d'armes

Article publié le 17/04/2009 Dernière mise à jour le 17/04/2009 à 03:04 TU

Le président américain Barack Obama était pour une visite de vingt-quatre heures au Mexique pour son premier déplacement en tant que président des Etats-Unis en Amérique latine. Cette visite était dominée par des discussions sur la lutte contre le trafic de drogue. « Le président Felipe Calderon accomplit un travail remarquable et héroïque », a déclaré le président américain, promettant d'engager tous les moyens pour sécuriser la frontière entre les deux pays.

Le président américain, Barack Obama, et son homologue mexicain, Felipe Calderon, lors d'une conférence de presse à Mexico, le 16 avril 2009.(Photo : Reuters)

Le président américain, Barack Obama, et son homologue mexicain, Felipe Calderon, lors d'une conférence de presse à Mexico, le 16 avril 2009.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondant à Mexico, Patrice Gouy

La visite de Barack Obama au Mexique a permis de redéfinir une nouvelle relation bilatérale. Le président américain propose aux Mexicains de travailler comme des associés. Il veut une relation plus forte.

Les conversations ont porté sur 4 grands problèmes : la lutte contre les cartels de la drogue, la migration un thème que Barack Obama veut dépolitiser, la sécurité de la frontière avec l’envoi de troupes pour la verrouiller et bien sûr le commerce en cette période de crise afin de faciliter les échanges.

Travailler main dans la main

Sur la violence au Mexique et le trafic de drogue, Barack Obama a reconnu qu’il y avait une coresponsabilité des Etats-Unis, principal consommateur de drogue. Il propose de renforcer la frontière, de mieux en contrôler les flux pour empêcher le trafic de drogue dans un sens, celui des armes dans l’autre et de mieux surveiller le blanchiment d’argent.

Le président américain s’est engagé à ce que les subventions du Plan Merida soit rapidement disponibles. Cette visite de moins de 24 heures, était symbolique : montrer que le nouveau président américain est disposé à travailler avec les Mexicains.